Dans la capitale sénégalaise, la cohabitation entre les habitants et les animaux errants prend des proportions inquiétantes. Vaches non attachées, moutons en divagation, chiens vagabonds… les rues de Dakar sont le théâtre d’un défilé permanent d’animaux en liberté. Cette situation, loin d’être anodine, perturbe la circulation et pose de sérieuses questions de sécurité et de salubrité publique.
Un fléau aux conséquences multiples
Malgré les réglementations et les sanctions financières imposées aux propriétaires, le laisser-aller persiste. Chaque jour, piétons et automobilistes doivent composer avec ces présences impromptues qui entravent la fluidité du trafic et augmentent les risques d’accidents.
Outre la question de la circulation, la prolifération des animaux errants soulève également des inquiétudes sanitaires. Entre déjections sur la voie publique et propagation de maladies, leur présence exacerbe les défis d’hygiène urbaine.
Dakar, une ville à l’allure rurale ?
Le spectacle de vaches ruminant paisiblement au milieu des grandes artères de Dakar donne à la ville des airs de campagne en plein centre urbain. Un paradoxe qui suscite autant d’amusement que de frustration parmi les riverains. Contrairement à d’autres pays où le respect des animaux errants est ancré dans la pratique religieuse ou culturelle, au Sénégal, cette situation relève plutôt d’un manque de rigueur dans l’application des lois.
Une résolution en suspens
Face à cette anarchie animale, quelles solutions adopter ? Les tentatives de contrôle, bien que présentes, semblent insuffisantes. Une campagne de responsabilisation des propriétaires et un renforcement des mesures de répression pourraient constituer des pistes de solution.
En attendant, les animaux errants continuent de déambuler en maîtres dans les rues de Dakar, imposant leur loi à une ville qui peine à les contenir.
Paule Kadja TRAORE
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