La dizaine d’archéologues sénégalais chargée de fouiller le site du Massacre de Thiaroye, au cœur du camp militaire de la localité, pour faire éclater la vérité sur le nombre de victimes et les circonstances de leur mort, va jouer les prolongations.
L’équipe a bouclé samedi dernier les dix jours qui lui étaient impartis. «Mais au vu des éléments horribles découverts sur le site, le gouvernement a prolongé de dix jours les recherches», souffle une source proche du dossier, interrogée par L’Observateur, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi 22 mai.
L’interlocuteur du journal du Groupe futurs médias ne précise pas la nature des «éléments horribles découverts». Ce dont il se dit en revanche convaincu, c’est que ceux-ci «vont changer l’histoire».
Dans L’Observateur, le 21 février dernier, Pr Moustapha Sall, archéologue et vice-président de la sous-commission chargée des recherches sur le Massacre de Thiaroye, prévenait : «Si on a la chance de retrouver des squelettes mutilés, on pourra même déterminer la nature des balles utilisées [pour fusiller les tirailleurs qui réclamaient leurs salaires]. Ce ne seront plus des hypothèses. Ce sera de la science, la vérité.»
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