Après les mairies : Les personnes handicapées veulent occuper d’autres fauteuils

Après avoir obtenu plusieurs membres, conseillers municipaux à l’issue des élections locales du 23 janvier dernier, les personnes handicapées veulent avoir plusieurs représentants au sein de l’Assemblée nationale à l’issue des prochaines élections législatives en juillet prochain. Elles comptent aller à l’assaut de ces législatives pour briguer le suffrage des Sénégalais. « À chaque élection, on devrait y aller. On est des citoyens à part entière, on doit participer au développement du Sénégal. On est assez outillés. Il y a une Ong qui a renforcé des hommes et des femmes au niveau politique et citoyen. Pourquoi pas être député ? parce qu’il y a longtemps la loi d’orientation a été votée. Mais il reste beaucoup à faire. On doit être dans les instances de décision et on doit être nombreux aussi pour faire ce plaidoyer », dit Mme Yacine Koné, présidente du comité des femmes au niveau du département de Dakar qui s’exprimait lors d’une rencontre de partage et de mobilisation de ressources organisée par le comité des femmes de la fédération des personnes handicape du Sénégal avec l’appui du partenaire Voix et Leadership des femmes au Sénégal. « Dans toutes les régions, on a eu des investis. Cette fois ci je n’ai pas carrément les statistiques, mais je sais qu’il y a beaucoup de personnes handicapées qui sont dans les instances de décisions, dans les collectivités locales pour être des conseillers. Au niveau de Dakar, il y a une dizaine de conseillers dans les différentes communes », poursuit-elle.

Mme Ndeye Fatou Dione, Responsable régionale de l’axe Dakar du projet Voix et leadership des femmes au Sénégal (Vlf) du Centre d’études et de coopération internationale financé par l’affaire Mondiales Canada, de souligner que cette rencontre vise à emmener les partenaires à s’engager et à créer les conditions de synergie pour davantage renforcer les capacités des personnes vivant avec un handicap au niveau institutionnel et politique. « L’inclusion a démarré par la prise en compte des besoins spécifiques des participants aux différentes activités ; ainsi certaines actions comme la prise en charge d’accompagnants, de spécialistes langage des signes, la traduction des documents en braille ont facilité la prise en compte de tous les types d’handicap », soutient-elle.

Assane Gaye 

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