TOILETTAGE DU CODE DE L’ENFANT : «Le projet en phase finale», selon Niokhobaye Diouf

Le nouveau de code l’enfant sera bientôt devant la table du président de l’Assemblée nationale. L’assurance est du Directeur de la Direction de la promotion des droits et de la protection des enfants. Procédant hier à la célébration de la 33ème édition de la semaine nationale de l’enfant, Niokhobaye Diouf de révéler. «Nous avons le Code de l’enfant qui est phase finale et est transmis en Conseil des ministres suivi de son passage à l’Assemblée nationale. Cela nous amène à dire que l’environnement protecteur des enfants est stable. Des défis se posent à nous à redoubler d’ effort et à renforcer le cadre de coordination parce que nous mettons en œuvre depuis 2013 la stratégie nationale de protection des enfants avec son mécanisme de coordination», Le patron de la Direction de la promotion des droits et de la protection des enfants a par la même occasion procédé à l’évaluation de la Charte africaine des droits et du bien – être de l’enfant. Pour lui, «Le problème c’est au niveau de la protection d’une manière générale du fait de l’insuffisance des allocations budgétaires avec la présence massive des enfants dans la rue». Les enfants continuent d’être violentée. Ils sont souvent victimes d’abus, de viol et d’inceste au niveau de leurs familles. Il a sous ce rapport cité  la loi criminalisant le viol et la pédophilie qui vient freiner ces abus».  Il a également tiré un bilan satisfaisant par rapport à l’enregistrement à la naissance, des enfants.  «Nous avons un taux de 80% d’enfants qui sont enregistrés. Dans le sens de résorber ce gap, nous avons créé avec la Banque mondiale le projet investir pour le développement humain d’un montant de 42 millions visant à assurer l’enregistrement des enfants à 100%  pour le renforcement des états civils… Sur le plan de la légalité, la maman a aujourd’hui la possibilité de donner la nationalité à l’enfant. Au niveau de la santé, il y a le rétablissement nutritionnel de plus d’un million d’enfants dans le cadre de ce projet. Dans le cadre de la couverture maladie universelle, l’accès aux soins est gratuit pour les enfants de 0 à 5 ans. Le taux d’achèvement est maintenant satisfaisant», a t – il souligné. Ajoutant au passage, «Aujourd’hui, nous avons réussi au niveau des 35 départements à implanter des comités départementaux de protection des enfants. On a près de 5000 cadres locaux autour des villages, des quartiers qui sont aujourd’hui formés à la prévention et à apporter des services à ces enfants vulnérables».  

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