Présidentielle 2024 : Les acteurs politiques et la société civile se concertent sur le processus électoral

En prélude de la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024, Nietti Élections, en partenariat avec le gouvernement américain à travers l’USAID, a ouvert l’atelier de réflexion et d’échanges sur le processus électoral, ce 28 février.
 
« Cette rencontre a  pour but de rassembler les acteurs politiques et la société civile. De débattre et identifier des stratégies d’apaisement de l’espace politique, à travers la formulation de recommandations pertinentes à l’endroit des acteurs du processus électoral », renseigne le professeur Babacar Guèye.
 
À en croire le président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), pour  éviter les tensions qui guettent le pays à chaque approche d’élections, le collectif essaye de trouver avec les acteurs politiques les conditions pour renouer le dialogue, car dit-il, «le dialogue est rompu depuis des années. D’ailleurs, c’est la source de la plupart des problèmes, obstacles auxquels le processus électoral est souvent confronté. Ainsi, c’est le lieu de se  concerter  avec eux, afin de trouver des solutions».
 
 Interpellé sur le parrainage qui est souvent source de rejet des dossiers de candidatures, l’acteur de la société civile plaide, à cet effet, «qu’il faut réformer les conditions du parrainage. Il est nécessaire de se mettre autour d’une table, discuter pour surmonter les imperfections et incohérences qu’il y a dans le texte qui régit cette partie du processus électoral».
 
 Présent à cet atelier de  réflexion et d’échanges sur le processus électoral, Babacar Diagne, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel demande aux journalistes à plus de retenu par rapport au traitement des informations, parce que «la moindre nuance ou incompréhension peut être source de discorde entre  hommes politiques ou citoyens».
 
À noter que la cérémonie s’est tenue sous la présence de la Direction générale des Élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA), de l’ambassadeur des États-Unis à Dakar, des partis et coalitions tels que BBY, YAW et de plusieurs autres membres de la société civile…
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