NDADJE 2022 : Session 5 : LA RUMBA A L’HONNEUR

La deuxième édition du Festival Cinéma 48 qui s’est tenue à Dakar du 27 au 29 janvier en plus de célèbrera la rumba congolaise, à travers une série de projections, de conférences et de showcases, a également accueillie la cinquième session  du salon journalistique Ndadje Goethe-Institut.   

C’est avec fierté, le sourire au bout des lèvres démontrant toute sa joie de voir son œuvre contribué à Mardi 14 décembre 2021 que  le journaliste  congolais Paul Soni Benga producteur du  film « Nganda Edo, le dernier des Bantous de la capitale » , s’est entretenu avec les boursiers du salon journalistique Ndadje Goethe-Institut en marge de la deuxième édition du Festival Cinéma 48 qui s’est tenue à Dakar du 27 au 29 janvier dernier.

Effectivement, sa bonne humeur est justifiée par l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Une fierté pour les deux Congo la R.D. Congo et le Congo Brazzaville,  et pour l’Afrique entier.  

Ainsi les journalistes boursiers du Salon Ndadjie ont eu le privilège durant, cet évènement culturel initié par le journaliste Alioune Diop, par ailleurs coordonnateur dudit salon, de suivre une partie du film documentaire du journaliste  congolais, ancien Directeur général de la Drtv, une télévision privée congolaise

Un film documentaire  qui nous replonge  dans la vie artistique de Nganga Edo, le dernier des Bantous de la capitale. Co-créateur des Bantous de la capitale, le tout premier orchestre congolais en août 1959, de l’Ok Jazz et de Négro Jazz Nganga Edo, décédé le  07 juin  2020 à Brazzaville.

Après la séance cinéma, Paul  Soni Benga est revenu sur l’historique de  cette musique populaire qui, d’après lui provient, des deux Congo (la République démocratique du Congo et le Congo Brazzaville), avant de partir en Amérique latine. «Après ses influences, elle est revenue en Afrique et a subi des mutations pour devenir une musique un peu saccadée et endiablée.

Toutefois, a insisté sur le faite que cette musique à jouer un rôle important l’époque coloniale avec des textes qui prôner l’enracinement et le respect des valeurs culturelles.  Par la suite elle s’est modernisée. La rumba a beaucoup évolué, malheureusement, aujourd’hui elle est caractérisé l’appauvrissement des textes, qui se sont plus éducatifs mais juste commerciales » se plaint-il.  

Cependant, le journaliste congolais se réjouit de l’inscription de la rumba au  patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Car, pense-t-il, cela  peut-être permettre à cette nouvelle génération de se réapproprier les vraies valeurs de la rumba.

« L’idée d’organiser cet événement est partie du soutien qu’on voulait apporter à nos frères des deux Congo qui voulaient que la Rumba soit marquée sur la liste des éléments patrimoine universel », indique le directeur et fondateur du PACAF, notre confrère Alioune Diop (RTS). Avec la collaboration du Goethe Institute (institut culturel de la République fédérale d’Allemagne). Aussi, durant l’événement, les festivaliers ont eu droit à  il est  une série d’activités notamment projection de documentaires musicaux, conférences, prestation d’artistes…

Paule Kadja TRAORE

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