Manifestation : Yewwi mobilise et exige le départ du ministre Antoine Diome

«Si seulement il (Macky Sall) avait osé interdire cette manifestation», a déclaré Habib Sy se réjouissant de la forte mobilisation de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) à la place de la Nation, ce mercredi 8 juin 2022. 
Face à des milliers de Sénégalais qui se sont déplacés en masse à l’ex-place de l’Obélisque noire de monde, les leaders de Yaw ont exigé la validation de la liste titulaire nationale de Yaw qui a été invalidée par la Direction générale des Elections et par le Conseil constitutionnel.

«Le 30 mai 2022, le président Macky Sall a cru bon de donner l’ordre à son ministre de l’Intérieur et aux juges couchés du Conseil constitutionnel d’invalider la liste de Yewwi Askan Wi. Mais il s’est trompé. Yewwi participera aux élections et le 31 juillet 2022, nous le battrons à plate couture», fulmine Habib Sy. Prenant la balle au bond, le maire de Dakar et tête de liste de Yaw au département de Dakar, Barthélemy Dias, se veut clair : «La liste de Yewwi sera validée ou il n’y aura pas d’élections dans ce pays. Que cela soit clair. Jamais dans l’histoire, la Fifa a validée en Coupe du monde une équipe sans remplaçants. Je ne participerai pas à des élections sans Ousmane Sonko, Habib Sy et Aïda Mbodj.» 

Le départ d’Antoine Diome et des 7 sages du Conseil constitutionnel exigé Pointant la responsabilité du ministre de l’Intérieur Antoine Diome dans ce qu’ils qualifient d’impasse politique, les leaders de Yewwi exigent son départ. «On exige de Macky Sall qu’il mette une personne responsable pour organiser les élections. Nous exigeons le départ d’Antoine Diome. Il est le symbole de l’instabilité du pays», martèle Barth’. Un avis partagé par Moussa Tine de l’alliance Pencoo. «Nous avons un ministre de l’intérieur qui travaille pour Benno. Barthélemy Dias a raison. Il faut qu’on pose le problème de la neutralité du ministre de l’Intérieur», souligne-t-il. Le même réquisitoire a été fait à l’encontre des 7 sages du Xonseil constitutionnel qui, de l’avis des leaders de Yaw, n’ont pas dit le droit. «A chaque fois qu’il y a eu de la tension dans ce pays, le conseil constitutionnel est derrière», fait constater Tine qui demande la réforme en profondeur de ce Conseil constitutionnel «à la solde de l’Exécutif». 

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