JEADER CÉLÈBRE LA FEMME ENTREPRENEURE
Samedi 16 mars, c’est date choisi par l’association JEADER pour célébrer la femme entrepreneur en les élevant au rang des Femmes de Nder afin que leurs cadettes puissent suivre leur exemple
Abenatv La quatrième édition du « superwomen leadership conférence » s’est tenue ce samedi. Initiée par l’association JEADER (Jeunes Entrepreneurs Africains œuvrant pour le Développement Economique Régional) en partenariat avec ONU FEMMES, la rencontre dénommée «Jigeeninder» a eu cette année pour thème « TransAction » et pour sous-thème «Autonomisation financière et leadership». Fidèle à son principe, l’édition de cette a mis en valeur les dix femmes entrepreneures en provenance du Sénégal et d’Afrique. Ce, en leur donnant la parole devant un public de jeunes en guette de créneau pour un avenir professionnel meilleur, afin qu’elles partagent le secret de leur réussite. Ainsi, à tour de rôle les « Jigeeninder » de 2019 notamment, Fatou Kanté Senghor, Fatou Sarr, Mariéme Diouf, Aminatou Sar, Bitilokho Ndiaye entre autres ont présenté leurs différents profils en gratifiant les 200 invités la clé de leur réussite. Pour la présidente de Jeader Fanta Diallo cet événement a été l’occasion de présenter à la jeunesse féminine des modèles, des mentors, de manière à perpétuer ces exemples de leadership d’où le choix des femmes qui ont eu à se faire distinguer dans leurs activités professionnels. Toutefois, la représentante de la Coordinatrice nationale du programme ONU Femme au Sénégal a pour sa part pointé du doigt les obstacles que rencontrent les femmes et invite les autorités compétentes à y apporter des réponses idoines. «Les points importants qui freinent souvent les femmes à investir sont : le manque d’information, la concurrence, l’accès aux marchés publics, les produits de qualités, l’accès aux facteurs de production. Sans oublier l’accès au financement. On a beau dire qu’il faut faire la promotion de la femme et de son autonomisation. Mais tant qu’on reste au micro crédit on ne leur donnera pas les moyens d’accéder aux marchés de l’Etat» a-t-elle observé.