New-York: Des voix féminines venues des quatre coins de la planète se sont unies au siège des Nations Unies pour la 68ème session de la Commission de la condition de la femme (CSW68), une réunion dédiée à leur cause. Cette année, le thème prioritaire était clair : Accélérer l’atteinte de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective de genre.

Les femmes étaient déterminées à faire entendre leurs voix et à faire avancer leurs revendications. Elles se sont rassemblées en groupes pour animer des panels, mettant en lumière leurs préoccupations communes sur le thème. Des organisations africaines et latino-américaines ont particulièrement mis l’accent sur des problèmes tels que le mariage forcé et la pauvreté, des obstacles majeurs à l’autonomisation financière des femmes.

Un panel, dirigé par Femnet et ses partenaires, a souligné les défis liés à l’extrême pauvreté des parents et au manque de soutien éducatif pour les jeunes filles, qui les poussent parfois vers le mariage forcé, perçu comme une solution économique pour les familles et une libération de responsabilités parentales.

L’autonomisation économique des femmes et des filles a également été au cœur des discussions. Un autre panel, orchestré par Femnet, a exploré des approches innovantes pour résoudre cette problématique. Les participants ont souligné l’importance de renforcer les capacités des femmes entrepreneures, ainsi que l’accès à une éducation de qualité pour les femmes et filles issues de milieux défavorisés.

Cette session historique de la CSW, débutée le 11 février et se poursuivant jusqu’au 2 mars 2024, a réuni des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales de toutes les régions du monde. Tous ont été invités à contribuer à cette session cruciale, marquée par la détermination et l’unité des femmes du monde entier pour faire avancer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles.

Paule Kadja TRAORE