Astou perd la vie en donnant la vie dans l’indifférence totale, plus jamais ça…

 Le calvaire vécu par la jeune dame Astou Sokhna  qui a finalement perdu la vie en donnant la vie par négligence du personnel hospitalier de l’hôpital ASM de Louga, des femmes de surcroit, ne doit pas resté impuni.
Torturée moralement, dédaignée, éreintée jusqu’ à son dernier soupir par celles qui étaient censées la soulager, cette tragédie, ce drame, le énième du genre, est la conséquence d’une méchanceté avérée, d’un manque d’empathie sans commune mesure longtemps déplorés à l’ égard des patientes dans les maternités.
Je n’ai pu m’empêcher de craquer lorsque la maman de la défunte revenait impuissante, sur les derniers instants de sa fille et cette phrase m’a particulièrement fendue le cœur, «Elle avait tellement mal qu’elle a arraché la perfusion. Elle suppliait la sage-femme qui lui répétait, avant de nous abandonner dans la chambre : ‘’je ne vais pas reculer, tu n’es pas programmée pour aujourd’hui’’». Quelle atrocité, quel manque de professionnalisme et quelle cruauté  à l egard d’une future maman agonisant.
Plus jamais ça, nous sommes tous interpellés, au 1er rang le Président de la République M. Macky Sall.
Que justice soit faite.
EN FAIT Pourquoi la femme n’aime généralement pas la femme ?
Un sujet presque similaire à méditer. .
 ’Si vous voulez connaître les dessous des sentiments humains, penchez-vous sur ceux que nourrissent les femmes envers les autres femmes : vous frissonnerez d‘horreur devant tant d‘hypocrisie, de jalousie, de méchanceté, de bassesse’’. Cette citation est assez suggestive quant à la guéguerre qu’entretiennent les femmes entre elles. En effet c’est un véritable secret de polichinelle : Généralement les femmes ne s’aiment pas ! A l’inverse des hommes qui entre eux sont très soudés, soutiennent contre vents et marées leur masculinité, sont solidaires et même prêts à défendre aisément un comportement à l’évidence ridicule d’un autre mâle, les femmes quant à elles se jalousent, se dénigrent, médisent les unes sur les autres, à tel point où beaucoup de femmes disent mieux s’entendre avec les hommes plutôt qu’avec les femmes. Alors, que faut-il penser de cette misogynie endogène dans nos sociétés où le besoin de plaire aux hommes conduit à une lutte sans merci pour éclipser une rivale ? D’où vient ce complexe qui amène à détester l’autre, la jalouser au lieu de complimenter quand on croise plus belle que soi ? Pourquoi cette hypocrisie qui consiste à dire du bien en sa présence, et puis par derrière cracher tout le mal qu‘on en pense ?
Voilà autant de questions qu’on pourrait légitimement se poser tant les faits sont aussi têtus qu’incongrus. Têtus parce que, désopilants ou désespérants, perplexes ou complexes, apodictiques ou énigmatiques, ces comportements existent bel et bien et participent de la concrétisation du phénomène par nous décrit dans les prolégomènes de cette chronique. Incongrus parce qu’on s’attendrait plus à ce que les femmes se plaignent des hommes que de leurs semblables. Je le dis d’autant plus que les féministes sont par exemple plus prolixes quand il s’agit de pondre des balivernes dans lesquelles les hommes sont présentés en sempiternels bourreaux des femmes, alors qu’en réalité l’ennemi de la femme c’est la femme ! Eh oui !
Entre copines : Franchement les sœurs, je ne parle pas des voisines pour le commérage, ni des camarades pour la calomnie, mais combien avez-vous de véritables amies ? Je dis bien VÉRITABLES ! Celles d’entre vous qui sont honnêtes répondront « Très peu ! ». La vérité étant qu’au fil du temps, vous en avez viré pas mal de votre liste parce qu’à un moment donné, vous vous êtes rendue compte de certaines choses déplaisantes. Entre celle qui vous a trahie, et celle qui a colporté des ragots et cassé du sucre dans votre dos et pourtant vous étiez des confidentes inséparables, et celle qui a balancé tous les secrets de votre vie alors que vous lui aviez dit de les garder pour elle, la liste de vos « ex amies », ou plutôt de vos « fausses amies », est loin d’être exhaustive…
Entre collègues : A quelques encablures d’un entretien d’embauche combien n’ont pas croisé les doigts et touché du bois pour tomber sur un homme plutôt que sur une femme ? Ce n’est pas tant parce qu’elles ne souhaitent pas travailler avec les femmes, mais c’est plus parce que la présence de plusieurs femmes à différents niveaux hiérarchiques dans une même boite produit assez souvent une ambiance glaciale et électrique. L’heure de la pause est un moment de défouloir sur les unes, où on entend des vertes et des pas mûres sur les autres.
Entre inconnues : Les femmes n’ont pas besoin de se connaitre pour se détester. Dans la rue, dans les transports ou dans les cérémonies, elles se dépècent du regard, à la recherche du moindre défaut chez l’autre. Tout se passe comme si elles avaient besoin de se rassurer en cherchant moins belle et plus bête que soi. Et même devant une femme qui objectivement a beaucoup de qualités, les autres femmes vont toujours trouver le moyen de lui ôter son mérite : « Elle est belle mais elle est refaite », « elle est intelligente mais elle n’a pas d’humour », « elle a réussi mais elle ne sait pas s’habiller »… En clair, vous n’aimez pas les femmes belles, intelligentes et qui ont réussi. Mais le plus absurde dans l’histoire c’est que même la femme qui a la beauté, l’intelligence et la richesse peut être très jalouse d’une femme banale, qui n’a rien pour elle et qui l’envie en tout point. Un vrai cercle vicieux ! On comprend mieux pourquoi « jalousie » est un mot féminin.
Combien peuvent dire sans mentir qu’elles n’ont jamais ressenti une irritabilité, une colère, une gêne, toutes proches de l’aigreur, à la vue d’une fille plus jolie ? Pus appréciée ?
Au-delà de ces rivalités mesquines et hypocrites, il reste intéressant de comprendre comment ce basculement comportemental au demeurant dégueulasse a pu devenir une norme. Ainsi, même si je ne leur fais pas souvent de cadeaux, je dois dire qu’il n’y a rien dans les gênes des filles qui les prédisposent à ces fâcheuses manies. Le fait est que la société, dans sa globalité, y est aussi pour quelque chose. En effet, nous vivons dans un monde de conventions et de diktats où il est en permanence demandé aux femmes d’être tout et son contraire : Mince mais pas au régime, intelligente mais pas imposante, belle mais naturelle, bonne épouse et très bonne maîtresse, jeune toute sa vie même quand elle est vieille… Dans un univers aussi paradoxal que concurrentiel, certaines perdent facilement confiance en elles. Cette perte de confiance crée une frustration, qui à son tour va provoquer une certaine jalousie. Ainsi, aux femmes la société ne pardonne rien, et en retour, les femmes ne pardonnent rien aux autres femmes.
A la différence des hommes qui sont très peu jugés sur leur apparence, et qui font moins semblant quand ils ne s’apprécient pas (on sait très vite à qui on a à faire), les femmes sont plus sournoises, il faut donc s’en méfier deux fois plus.
Enfin, il ne faut pas perdre de vue que si la nature féminine est plus intrigante, plus sournoise, plus revancharde, elle est aussi plus fragile, plus émotive et plus sensible
Non mais franchement chères sœurs, arrêtez de vous pourrir la vie inutilement. Surtout que ceux qui tirent profit de votre manque de solidarité, ce n’est même pas vous, ce sont les hommes…
Fatou Niang

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