ELECTIONS TERRITORIALES ET DÉPARTEMENTALES : L’Afp réaffirme son ancrage dans Benno

Alliée du parti au pouvoir, l’Afp ne va pas faire cavalier seul aux élections territoriales et départementales qui pointent à l’horizon. Le patron de l’Afp a réaffirmé l’ancrage de ladite formation politique à partir sous la bannière de la coalition Bby.

 L’Alliance des forces de progrès ne partira pas en rangs dispersés aux élections locales de janvier 2022. L’assurance est de son secrétaire général qui a réaffirmé l’ancrage de l’Afp dans la grande coalition présidentielle. «La nature des élections territoriales implique l’engagement des responsables et des militants à la base, pour une stratégie électorale fondée à la fois sur la prise en charge des préoccupations des populations, le sens de l’écoute et la gestion des conséquences des modifications du Code électoral, notamment de l’élection des Maires au suffrage universel direct. Allez à la conquête des Communes et des Départements qui sont à votre portée et procédez à des négociations, dans le cadre de BennooSiggilSenegaal et de BennooBokkYaakaar, pour investir le maximum possible de camarades», a expliqué le chef de fil de l’Afp, samedi dernier, lors du séminaire des cadres de Dakar sur les élections territoriales. Selon lui, «L’Alliance des Forces de Progrès est membre à part entière de BennooBokkYaakaar, depuis 2012». Avant d’ajouter : «Cette Coalition s’est élargie à d’autres Partis politiques, à d’autres Mouvements et Associations, ce qui a permis, aujourd’hui, ce rassemblement-modèle autour du Chef de l’Etat, le Président Macky  Sall. L’Afp réaffirme son ancrage et son engagement dans cette Coalition élargie. L’Afp, comme toutes les autres composantes, a l’obligation de se préparer à relever les défis induits par notre volonté commune de poursuivre ce compagnonnage, dans la loyauté et dans l’équité, la concertation, le dialogue et la confiance mutuelle, pour une coalition forte de ses composantes tout aussi fortes». Sur un tout autre registre, Niasse s’est prononcé sur sa succession à la tête de l’Afp. Selon lui, «L’Afp dispose de 450 cadres. De ce nombre, on peut en sortir 50 ou 60 cadres qui disposent des compétences de diriger l’Afp». «. «A l’Afp, il n’y a pas de conflits de génération. Cette alternance que je parle à la tête de l’Afp, j’en parle depuis 10 ans. Ce n’est donc pas lié à un contexte. Je disais toujours : «Préparez-vous, il y aura un moment où il faudra changer la Direction du parti et la rajeunir». Cela fait 10 ans que j’en parle, le temps est venu maintenant», a souligné le secrétaire général de l’Afp. Pour se faire on ne peut explicite, il signale : «Nous allons en Congrès et lorsque ce congrès va se tenir – si j’y prends part, je n’occuperai plus les fonctions de Secrétaire général de l’Afp – non pas parce que j’aurai démissionné mais parce que le temps est arrivé pour qu’on cède la place aux jeunes que nous allons continuer à accompagner». Très en verve, il ajoute : « A l’Afp, il n’y a pas de conflits de génération. Je ne suis pas poussé dehors par les jeunes et je n’ai pas décidé d’abandonner les jeunes. C’est une volonté que nous avons construite depuis 10 ans pour rajeunir la Direction du parti. Je suis persuadé qu’à l’Afp, au moins 25 ou 30 camarades peuvent chacun assumer la responsabilité de secrétaire général du parti. L’Afp dispose de ces ressources». Pour lui, «Une élection doit être préparée, avec méthode et dans la pleine conscience de l’importance des enjeux et, par-dessus tout, avec une volonté affirmée, pour chaque formation politique, pour chaque coalition, de faire les meilleurs résultats possibles, dans la majorité des Départements et des Communes.

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