Valorisation de la Filière coquillage employant 15.000 femmes : Les actrices formées pour tirer toutes les opportunités

Les coquillages constituent des sources de revenus conséquentes pour les populations côtières. On estime à plus de 15. 000 le nombre de femmes qui sont dans la production de coquillages. C’est leur principale source de revenus. En effet, le potentiel halieutique du Sénégal a généré une production annuelle en moyenne de 479. 194 tonnes en 2018. Alors que durant la même année, celle des coquillages est estimée à 10. 860 tonnes.
 
 
 
« En tant que nourriture, les coquillages sont des bombes nutritionnelles. Elles figurent parmi les aliments les plus riches en calcium, magnésium, fer, zinc et sélénium. De plus, ils apportent des vitamines B8, B12 et E qui en tant qu’antianémiques participent au maintien en bon état de la peau et des cellules nerveuses surtout chez les enfants », explique Babacar Banda Diop, directeur des industries de transformation de la Pêche, Babacar Banda Diop, directeur des industries de transformation de la Pêche.
 
 
 
Toutefois, il déplore qu’au Sénégal que l’exploitation des coquillages reste toujours à l’état artisanal. Alors que cette activité peut être la source de retombées économiques immenses.
 
 
 
C’est ainsi dans le cadre du projet de « Renforcement de la filière coquillage au Sénégal à travers la mise aux normes Sanitaires et Phytosanitaires (SPS) afin de promouvoir la sécurité sanitaire des coquillages et leur accès aux marchés (régional et international) », que la FAO) avec la collaboration d’experts sur les sciences océaniques et l’économie bleue en général tient un atelier de formation de trois jours sur le profilage des risques et l’assainissement des coquillages bivalves.
 
Un projet financé par le Fonds pour l’Application des Normes et le Développement du Commerce (STDF).
 
 
 
« Au Sénégal, le secteur des pêches maritimes contribue de façon significative au développement socio-économique du pays. La production halieutique, estimée à environ 479 194 tonnes en 2018, participe à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Sénégalais à concurrence de 29 kg/habitant/an, soit l’équivalent de 70% des besoins en protéines animales des populations. Le secteur emploie, directement ou indirectement plus de 600 000 acteurs et a généré presque 600 millions dollars des EU (DEU) à l’exportation en 2018. Cette manne financière favorise l’équilibre de la balance des paiements du pays », indique Makhfouss Sarr, Chargé de Programme à la FAO au Sénégal.
 
 
 
Le fait que les zones de production soient enclavées et qu’il n’y ait pas de centre d’épuration, le manque de surveillance sanitaire dans ces milieux de production pour garantir la qualité des coquillages, entre autres sont autant des difficultés du secteur. 
 
 
 
C’est la raison pour laquelle que le gouvernement du Sénégal a fait appel au STDF pour contribuer à optimiser les retombées économiques et les avantages sociaux dans une démarche écologique en cohérence avec l’ODD 14 des Nations Unies. La valorisation de cette filière aiderait mieux les acteurs et les actrices à faire face aux effets adverses des changements climatiques.
 
La FAO cherche à valoriser la filière des coquillages bivalves avec comme finalité de faciliter leur intégration dans les marchés les plus porteurs. Elle recommande à tous les Etats du monde de développer leur aquaculture.
 
 
 
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