Transition énergétique : Natural Justice porte le combat

Réussir une bonne transition énergétique c’est à quoi s’emploie l’Ong Natural Justice pour aider le Sénégal à y parvenir. D’où le forum organisé par la dite Ong et qui intervient après la signature d’une convention du Sénégal avec ses partenaires permettant ainsi au Sénégal de disposer d’un financement de 2,5 milliards d’euros dans le cadre d’une convention avec le Jept, un partenariat de transition énergétique. 

« Récemment le Sénégal a renouvelé le débat autour des énergies renouvelables avec l’acquisition d’un financement de 2,5 milliards d’euros qui sur une période de 3 à 5 ans devrait permettre au Sénégal d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique. Alors ces dynamiques ne pouvaient pas nous laisser en tout cas insensibles. C’est pourquoi nous avons pensé organiser ce forum national pour discuter de cela mieux encore nous considérons que les questions énergétiques devraient être une question à débattre sur la place publique. Au-delà de leur technicité, au-delà de leurs exigences en matière soit de connaissances et de technologies, elles doivent être discutées sur la place publique permettra tous les citoyens d’y avoir accès », explique Thaddé Adiouma Seck. La lutte contre les changements climatiques appelle une solidarité entre les pays du nord et du sud selon le chargé de programme Natural Justice qui analysant les découvertes pétrolières et gazières dont l’exploitation débute en fin d’année, soutient que ces découvertes « quoi que importantes ne sont pas si substantielles. » « Elles pourraient permettre dans une certaine mesure au Sénégal d’amorcer un certain dynamisme économique mais elles ne sont pas si importantes pour lui permettre en tout cas d’amorcer son indépendance énergétique », fait-il remarquer.

« Comme disent certains il ne faudrait pas dans ce contexte de transition énergétique qu’on soit de manière en tout cas brusque dans l’opposition des sources d’énergie. Il faut essayer de voir comment les allier mais transiter de progressive vers des énergies plus renouvelables. Et ce renouveau finalement en tout cas concourt à concrétiser cette ambition des pouvoirs publics de transiter dans les années à venir en abandonnant de manière progressive les énergies fossiles et de se projeter de plus en plus vers les énergies renouvelables », argue-t-il.

« Je pense que la voix continente en tout cas ça va de soi. Puis qu’on sait en tout cas nous sommes des nains énergétiques si on nous compare à beaucoup de pays et des nains aussi en matière d’émission de carbone. Et pourtant nous sommes les principaux pays qui subissons en tout cas l’essentiel des impacts du changement climatique », selon M Seck qui soutient que « les pays émetteurs étant les premiers responsables » qui « doivent faire en tout cas l’effort le plus substantiel en matière de financement de ce changement climatique. » « En quoi faisant ? », s’interroge-t-il avant de répondre que ces « pays émetteurs » doivent permettre « aux pays africains d’avoir non seulement accès au financement mais aussi d’amorcer le transfert de technologie. » « Ce qui est extrêmement important parce qu’il ne sert à rien que la planète se projette dans une nouvelle ère énergétique et que l’Afrique reste encore une fois à la traîne. Si aujourd’hui le transfert technologique n’est pas effectif, nous allons vivre les affres que le secteur des énergies fossiles et ce serait vraiment dommage pour l’Afrique. Et l’Afrique je pense à mon avis, elle doit appeler les pays occidentaux à faire de leur mieux pour assumer leur responsabilité en amorçant en tout cas en permettant en tout cas d’avoir accès au financement climatique mais aussi en amorçant un processus de transfert technologique fiable et viable », recommande-t-il.

Assane Gaye

 

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