Réunion Ministérielle des Pays les Moins Avancés pour un Avenir Climatique Sain

Pendant trois jours, des experts du monde entier se sont réunis pour préparer la voie à des négociations cruciales sur le climat lors de la COP 28. Cette réunion stratégique du groupe des Pays les Moins Avancés (PMA) a été rendue possible grâce au soutien de l’Union Européenne, du Fonds pour l’Environnement Mondial, du Programme des Nations Unies pour le Développement, du Programme des Nations Unies pour le Développement Industriel et de la Fondation Gates.

Le ministre Le ministre de l’Environnement du Développement Durable et de la Transition Ecologique, Alioune Ndoye a rappelé que le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat a alerté sur le réchauffement rapide de la planète dû aux activités humaines, mettant en danger notre avenir. Si nous ne changeons pas de trajectoire, les températures pourraient augmenter de 2,4 à 2,6°C d’ici la fin du siècle, ce qui serait catastrophique. L’objectif vital des PMA de limiter le réchauffement à 1,5°C devient de plus en plus difficile à atteindre sans une action immédiate.

Alioune Ndoye a souligné que la crise climatique a déjà causé d’importantes pertes dans les PMA, entravant leur développement. De plus, les crises économiques mondiales, telles que la guerre en Ukraine, la pandémie de COVID-19 et la hausse des prix, ont exacerbé la situation en augmentant le fardeau de la dette des PMA.

Il a donc appelé à mobiliser des ressources durables pour lutter contre le réchauffement climatique, en opérationnalisant le fonds sur les pertes et préjudices, en doublant le financement de l’adaptation et en garantissant que les 100 milliards de dollars promis soient effectivement alloués.

Alioune Ndoye a insisté sur le fait que le financement de l’action climatique est crucial pour lutter contre le réchauffement. La COP 28, qui se profile à l’horizon, abordera des thèmes essentiels tels que les pertes et préjudices, l’adaptation, l’ambition climatique et le bilan mondial.

Pour Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement, La question du bilan mondial de l’action climatique permettra d’évaluer les progrès accomplis et de définir la voie à suivre pour atteindre l’objectif de 1,5°C, tout en renforçant la résilience et le soutien nécessaire. Il permettra également d’identifier les lacunes, les opportunités et les défis pour renforcer l’action climatique à partir des meilleures données scientifiques disponibles et de la coopération internationale.

Il a souligné que des progrès ont été réalisés, mais que des efforts substantiels restent à fournir. Il a conclu en exprimant sa confiance dans l’engagement de tous les participants à offrir un avenir meilleur et à promouvoir des négociations climatiques responsables et constructives.

D’après le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement que les récentes réunions internationales sur le climat, comme la Semaine Africaine du Climat et l’Assemblée Générale des Nations Unies, ont mis en lumière l’urgence climatique. Il a insisté sur la nécessité d’une action renforcée pour répondre de manière concrète et efficace aux défis du changement climatique, particulièrement dans les PMA qui sont les plus vulnérables.

Dans un autre registre, le ministre Alioune Ndoye, a exprimé ses félicitations et sa gratitude aux participants pour leur engagement acharné. Il a particulièrement salué le leadership de Mme Madeleine Diouf SARR, Présidente du groupe des négociateurs des PMA, et a remercié les nombreux acteurs, tels que les points focaux climat nationaux, les coordonnateurs thématiques, ainsi que l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) et Climate Analytics, pour leur soutien constant en faveur des PMA.

Paule Kadja TRAORE

Previous post Parrainages au Sénégal, pourquoi et comment ?
Next post France : 4 Nigérians condamnés à 8 à 18 ans ferme pour proxénétisme