Sur demande de la France, Macky Sall a accepté de ne pas briguer un 3e mandat et son Premier ministre en rescousse, Amadou Ba, va passer. C’est du moins les révélations faites par Alain Juillet, en octobre dernier. 

La France s’immisce t-elle dans la Présidentielle sénégalaise ? L’ex directeur des services du renseignement français semble répondre par l’affirmative, lors d’une conférence portant sur un bouleversement des équilibres mondiaux, le 18 octobre dernier.

« Ce problème de l’Afrique, c’est que pour la France, il va falloir redéfinir une politique africaine. Mais en partant de zéro, parce qu’on a tout perdu », dit-il d’emblée concernant le chapitre consacré au vieux continent.

« La France, poursuit-il,  a perdu pied, on se fait chasser partout. Il restera la Mauritanie. Et le Sénégal, parce qu’ils ont une équipe très bonne, mais qui est déjà démarquée de la France. Parce qu’on les a vexés en exigeant que le Président Macky Sall ne se présente pas plus de deux mandats. Parce que c’était scandaleux. »

« Macky Sall l’a accepté, et c’est son candidat qui va évidemment passer à sa place. Mais il a dit, ce qui est invraisemblable, que les Européens continuent à donner des leçons surtout. Résultat il a été négocié tout seul avec Poutine, pour les approvisionnements en céréales. Il a obtenu l’approvisionnement en céréales de toute la zone en nous court-circuitant ».

En attendant, au pays du Président Sall, le tempo politique renvoie à plus de 250 candidats à la Présidentielle 2024. Même si Mamoudou Ibra Kane a jeté vendredi dernier l’éponge. Et Ousmane Sonko se bat devant les juridictions sénégalaise et communautaire pour sa réintégration définitive sur le fichier électoral.

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