La réglementation phytosanitaire, « jugée très contraignante », de  l’Union européenne, qui est le principal marché d’exportation de la mangue du Sénégal et le changement climatique ayant occasionné beaucoup de pluie sont les causes de la baisse de l’exportation de la filière mangue du Sénégal sur le marché de l’Union européenne (.  

« Le Sénégal a exporté plus de 20 mille tonnes de mangues l’année dernière vers le marché de l’Union européenne et un peu vers celui de la sous-région, avec un chiffre d’affaires compris entre 13 et 15 milliards de francs Cfa. Mais cette année, on risque d’être en dessous des espérances, a prédit hier Abdoulaye Ndiaye le chef de la Division législation phytosanitaire et quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux (Dpv) qui intervenait au cours d’un atelier de quatre jours ouvert ce mardi sur le projet-pilote de l’utilisation d’assurances volontaires par des tiers (Aptv) au Sénégal et au Mali, portant sur la formation sur les bonnes pratiques post-récolte de la filière mangue. Organisée par la Dpv, en partenariat avec Investissement pour de nouvelles opportunités d’emploi (Inoe), le Fonds d’application  des normes et de développement du commerce (Stdf), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) ; la coopération allemande et invest for jobs, cet atelier,  selon Marie Michelle Sarr, Coordonnatrice nationale du projet-pilote de l’utilisation d’assurances volontaires par des tiers (Aptv), va participer à davantage outiller les producteurs de la filière mangue dont une quarantaine prend part à cet atelier.

 Assane Gaye