Promotion et soutien aux femmes : Les 12 recommandations du PM, Amadou Ba

A l’issue d’une réunion interministérielle sur ‘’l’évaluation et la définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes’’, ce vendredi, le premier ministre a formulé 12 recommandations.

1. Le Ministre de la Famille veillera à institutionnaliser la tenue annuelle d’un Conseil interministériel sur genre et développement pour partager le rapport annuel sur l’autonomisation de la femme, la revue de la politique d’égalité homme-femme, la réponse aux violences faites aux femmes et aux enfants ;

2. Le Ministre de la Femme prendra les dispositions utiles, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement pour soumettre, à validation, le projet de décret portant création du Conseil national des Femmes du Sénégal ;

3. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances prendra les mesures nécessaires pour la réalisation, au niveau de chaque département, d’une maison de la femme en vue de soutenir les initiatives de développement socio-économique des femmes ;

4. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre de la Justice et le ministre, Secrétaire général du Gouvernement mettra en place un comité technique chargé de proposer, au Gouvernement, la révision de certaines dispositions du Code de la Famille.

5. Le Ministère de la Femme prendra les mesures nécessaires pour procéder à la distribution de la carte Jaboot qui est un véhicule de protection sociale, d’accès aux soins de santé, à l’éducation des enfants et l’entreprenariat féminin à 2 millions de femmes, en 2024, pour la phase pilote ;

6. Le Ministre du Commerce en relation avec le ministre des Finances, de l’Economie, veillera à accentuer l’assistance technique en vue d’atteindre 15 000 PME et PMI de femmes et coopératives dans le cadre programme du Programme d’accélération de la compétitivité et l’Emploi (PACE) ;

7. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances prendra les mesures utiles pour accompagner et faciliter l’accès des Petites et moyennes entreprises femmes à la commande publique pour atteindre les 2% dédiés ;

8. Le Ministre de Finances soumettra, à validation, une proposition d’une dotation spéciale de la ligne nano-crédit de la DER/FJ, d’une enveloppe de 150 milliards FCFA en trois ans, pour accompagner davantage les initiatives d’auto-emplois des femmes ;

9. Le ministre des Finances prendra les dispositions pour la sécurisation de la Contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFCE) et la mobilisation de 30 milliards, sur trois ans, pour renforcer les moyens d’intervention du 3FPT au bénéfice des femmes ;

10. Le Ministre de la Santé en relation avec le ministre des Finances et le ministre de la Femme, veillera au paiement de l’extension des motivations allouées aux Badiénou Gokh ;

11. Le Ministre du Développement communautaire procédera à la finalisation de la loi d’orientation de protection sociale adoptée, le 21 février 2024, en Conseil des ministres pour sa transmission à l’Assemblée nationale ;

12. Le Ministre de la Femme prendra, en relation avec toutes les parties prenantes, les mesures idoines pour une parfaite organisation de l’édition 2024 de la journée internationale de la femme sur le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Previous post L’Union européenne a salué vendredi la confirmation par le président Macky Sall de sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril prochain et de son engagement à faire pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal du 15 février dernier, portant sur l’organisation de la présidentielle sénégalaise. Le chef de l’Etat sénégalais a réaffirmé, jeudi, sa décision de quitter ses fonctions le 2 avril, correspondant à la fin officielle de son mandat, assurant que la date de son départ “reste absolument ferme”. “Le Dialogue national a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date de l’élection présidentielle au Sénégal. Je remercie les forces vives pour ces assises. Toutefois je tiens à préciser que je quitterai mes fonctions au terme de mon mandat le 2 avril, comme je l’ai déjà indiqué. La date de mon départ reste absolument ferme”, a déclaré Macky Sall sur le réseau social X. “L’Union européenne salue la confirmation par le président Macky Sall de quitter ses fonctions au terme de son mandat le 2 avril prochain et se félicite de l’engagement du président de la République à faire pleinement exécuter [la décision du Conseil constitutionnel] portant sur l’organisation de la présidentielle sénégalaise, a notamment déclaré Nabila Massrali, porte-parole de l’UE, au cours d’une conférence presse. La position de l’Union européenne consistait à se référer à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal rendue le 15 février et qui appelle les autorités à l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais tenant compte du fait que le scrutin ne pouvait pas être reportée au-delà de la durée du mandat présidentiel, a-t-elle rappelé. “L’Union européenne prend également acte de la confirmation de la liste des candidats à l’élection présidentielle et prend note de la consultation politique des 26 et 27 février dont les propositions après présentation au président de la République seront soumises au Conseil constitutionnel”, a ajouté Nabila Massrali. Elle a de nouveau appelé les autorités du Sénégal “à respecter les aspirations légitimes des citoyens et de toutes les forces vives de la nation à préserver la démocratie, les libertés fondamentales et l’Etat de droit”. Le Sénégal est en proie à une crise politique après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le 3 février l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février, pour la tenue de la présidentielle. Le président Macky Sall a invoqué des suspicions de corruption agitées par le Parti démocratique sénégalais (PDS), à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel au sujet du rejet du dossier de candidature de son leader à l’élection présidentielle, Karim Meïssa Wade, pour double nationalité. Cette annonce a été suivie, deux jours plus tard, du vote d’une loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier. Dans une décision rendue le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution. Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février. Le 16 février, à travers un communiqué, le chef de l’Etat s’était notamment engagé à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle.
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