Préserver la Biodiversité au Sénégal : L’ANAPAC Encourage les Méthodes Traditionnelles de Conservation Environnementale

L’Association nationale des aires du patrimoine communautaire du Sénégal (ANAPAC), sous la direction éclairée de son président Maguette Diaw, lance un appel vibrant à la revitalisation des méthodes ancestrales de préservation environnementale. L’objectif : sauvegarder la biodiversité et garantir une protection durable de l’écosystème.

« Il est impératif de promouvoir les systèmes et les méthodes traditionnels de conservation communautaire de l’environnement afin de préserver la biodiversité et de garantir une protection à long terme de notre écosystème », a déclaré Maguette Diaw.

Les membres de l’ANPAC se sont réunis à Kolda, dans le sud du Sénégal, pour dresser le bilan de leurs trois années d’activité et pour élire les nouveaux membres du bureau de l’association.

Les méthodes traditionnelles de conservation environnementale englobent des pratiques léguées par nos ancêtres, qui visaient à protéger les ressources environnementales et à restaurer la biodiversité dans nos forêts et nos parcs », a souligné Maguette Diaw.

Ces pratiques impliquaient un ensemble de restrictions, telles que le respect des forêts sacrées où toute intrusion ou destruction était prohibée. « Les totems », par exemple, interdisaient à certaines communautés de tuer ou de consommer certains animaux.

Selon le président de l’Association nationale des aires du patrimoine communautaire du Sénégal, le retour à ces méthodes traditionnelles et leur promotion au sein des populations représentent « une solution durable pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité dans les forêts et les parcs ».

« Pour garantir une conservation efficace de l’environnement et de la biodiversité, il est primordial de valoriser, promouvoir et diffuser ces méthodes communautaires. C’est l’une des missions centrales de notre association, qui œuvre dans toutes les régions du Sénégal », a affirmé Maguette Diaw.

« C’est grâce à ces méthodes que nous pouvons envisager d’atteindre l’objectif 30×30, visant à protéger 30% des terres et 30% des océans d’ici 2030, par le biais d’aires protégées ou d’autres mesures de conservation efficaces », a-t-il conclu avec conviction.

Cet objectif mondial ambitieux a pour ambition de sauvegarder 30% des surfaces terrestres et marines d’ici 2030, grâce à la mise en place d’aires protégées et d’autres initiatives de conservation ciblées. L’ANAPAC s’engage à jouer un rôle essentiel dans cette entreprise cruciale pour l’avenir de la biodiversité au Sénégal.

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