POLLUTION PLATISQUE : Quand le « Monde » s’associe pour combattre le mal

Nous ne sommes plus dans la prévision, mais dans le réel, la pollution plastique est une réalité. Elle met en danger l’homme, les animaux et la nature  et diminue l’espérance de vie. Aussi, pour vaincre péril plastique, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et la Suisse ont réuni les pays riches et les pays émergents afin de trouver une solution globale.

Dakar, la capitale sénégalaise à l’honneur de regrouper du 30 mai au 1er juin, des délégations en provenance d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine, Europe et l’est et de l’ouest dans le cadre d’une réunion de trois jours du groupe de travail à composition non limitée préparant des travaux du comité intergouvernemental de négociation d’un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique.
Pour  le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre  « il urge de mettre en place  une approche globale et concertée » pour vaincre le péril plastique. Car, informe-t-il « les dernières informations rendues publiques par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE),
environ 7 milliards des 9,2 milliards de tonnes de plastique produites entre 1950 et 2017 sont devenues des déchets plastiques en finissant dans des décharges ou jetées dans la nature, .

« Chaque minute, l’équivalent d’un camion à ordures en plastique est déversé dans l’océan, a dit Abdou Karim Sall, tout en mettant l’accent sur le fait que  qu’ « aucun pays, à lui seul, ne peut mettre un terme’’ à ce problème mondial.
C’est pourquoi j’en appelle à une approche globale et concertée reposant sur une vision partagée pour mobiliser toutes les parties prenantes concernées, pour vaincre le péril plastique 
»

Pollution plastique, un défi mondial


La pollution plastique fait partie, avec le changement climatique et la perte de biodiversité, de la triple crise planétaire à laquelle le monde est aujourd’hui confronté. Sur ce, Abdou Karim Sall estime que devant « les grands défis environnementaux globaux qui menacent l’avenir de notre planète, la communauté internationale a toujours fait preuve de pragmatisme», avec des « accords multilatéraux, pour catalyser l’action en faveur de la résolution de ces problèmes ».

 Abdou Karim Sall soutient que «devant l’ampleur et les conséquences  néfastes de la pollution plastique que nous vivons partout à travers le monde, il est plus que jamais nécessaire d’inclure le péril plastique parmi les grands défis environnementaux à combattre et nous entendre sur la marche à suivre pour inverser la tendance. »
Il souligne que cet objectif  « cadre parfaitement avec les priorités de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement », qui, selon lui, a déjà appelé à l’adoption d’un accord juridiquement contraignant sur la pollution plastique.
« Au regard des résultats ambitieux auxquels nous devons ensemble parvenir d’ici à 2024, force est de reconnaitre que le temps nous est compté », a prévenu M. Sall.

Pour rappel, le 2 mars 2022, les délégués des Etats membres de l’ONU ont approuvé la résolution 5/14 lors de l’assemblée des Nations unies pour l’environnement, à Nairobi, pour exprimer une volonté commune à travailler ensemble, pour mettre fin à la pollution plastique à travers la mise place d’un accord international juridiquement contraignant d’ici à 2024.

Dans cette même résolution, a-t-il poursuivi, il a été demandé au PNUE de réunir un comité de négociation intergouvernemental pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, sur la base d’une approche globale couvrant l’intégralité du cycle de vie du plastique, y compris sa production, sa conception et son élimination.

Paule Kadja TRAORE

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