POLLUTION PLASTIQUE :Modou Fall réclame l’application de la loi sur l’interdiction du plastique

 

A quoi sert une loi, si son décret d’application  n’est pas  encore en vigueur ? Cette question,  Modou Fall  (l’homme plastique) ainsi que tous les sénégalais conscients de la gravité du péril plastique aimeraient que les autorités compétentes y répondent ou même plus que cela, qu’elles la rendent effective.   « La pollution par les déchets plastiques étouffe les cours d’eau, nuit aux communautés qui dépendent de la pêche et du tourisme, tue les tortues et les oiseaux, les baleines et les dauphins, et se fraye un chemin dans les régions les plus reculées de la planète. Les déchets plastiques commencent à l’emporter sur tous les poissons des océans, alors que les côtes africaines sont de moins en moins poissonneuses.»  a râlé l’homme plastique.

La troisième édition de son «Ndogou écolo » qui s’est déroulé ce jeudi, dans la commune de Médina Gounass (Guédiawaye), a été l’occasion, Modou Fall et  ces partenaires dont, la  fondation Heinrich Boll Sénégal de souligner quelques manquements dans  le texte de loi de 2020, notamment « la rigidité de certaines dispositions, la non prise en compte d’une commission chargée de gérer les infractions en matière de produits plastiques, l’absence d’une vulgarisation au niveau de tout le territoire national et enfin, l’absence de textes réglementaires d’application ».

Modou Fall a également invité les sénégalais à un changement de comportement positive pour préserver la nature. Et surtout de participer activement à l’éradication de la pollution plastique. « Nous le devons à nos petits enfants » argue-l’homme plastique. Il a aussi invité l’Etat à faire de l’économie circulaire une réalité. Pour lui, le recyclage des matières en plastiques est une bonne chose, mais il est plus également très important de pouvoir trouver des alternatives pour les sachets en plastiques qui nous envahissent et détruisent notre environnement. Pour ce faire, il suggère  que le ministère de l’Environnement s’ouvre davantage à toutes les parties prenantes pour ainsi aller vers des solutions durables.

Paule Kadja TRAORE

 

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