Dans le cadre d’une visite sur le terrain organisée conjointement par la Panafrican Climate Justice Alliance (PACJA) et l’AAJC, en marge du Forum Communautaire pour la Justice Climatique, une scène particulièrement émouvante a capturé notre attention : nos fières plantations de tomates sont aujourd’hui menacées par les effets dévastateurs de la pollution industrielle atmosphérique. Les activités de l’entreprise d’exploitation minière de la région ont laissé derrière elles une série de conséquences dévastatrices, que nous avons constatées par nous-mêmes lors de notre visite sur place, et qui ont affecté notre santé en provoquant des problèmes respiratoires.

La splendeur verdoyante des champs de tomates qui autrefois prospéraient dans notre région est désormais ternie par les émanations toxiques de l’entreprise minière. Cette visite a mis en lumière les réalités brutales de la pollution industrielle qui affecte non seulement l’environnement, mais également la santé de notre communauté.

Lors de notre visite, il était difficile de ne pas remarquer la qualité de l’air qui laissait beaucoup à désirer. Les particules en suspension, provenant des activités industrielles, planaient dans l’atmosphère, rendant la respiration laborieuse pour ceux d’entre nous qui étaient présents. C’était une expérience accablante, et cela nous a convaincus que des mesures drastiques sont nécessaires pour contrer cette menace grandissante.

Les conséquences de cette pollution se font ressentir de manière insidieuse dans notre communauté. Les plantes, notamment les cultures de tomates, souffrent de manière palpable, montrant des signes de stress et de dégradation. Les agriculteurs locaux, dont la subsistance dépend de ces cultures, sont confrontés à des pertes financières alarmantes.

L’entreprise minière doit être tenue responsable de son impact sur l’environnement et la santé de notre communauté. Il est impératif que des mesures soient prises pour réduire les émissions toxiques et pour prévenir davantage de dommages aux cultures et à la santé des habitants.

L’avenir de nos plantations de tomates, symboles de notre fierté et de notre héritage agricole, est en jeu. Il est temps de lancer un appel à l’action, de sensibiliser le public et de faire pression sur les autorités pour qu’elles prennent des mesures immédiates en faveur de la protection de notre environnement et de notre santé. La bataille contre la pollution industrielle aérienne est un combat que nous devons mener avec détermination, pour préserver nos précieuses ressources et notre bien-être.

Paule Kadja TRAORE