PLAIDOYER : La POSCEAS s’initie au budget programme

Faire un plaidoyer correct sur l’utilisation du budget national alloué à l’eau et l’assainissement. C’est le principal objectif de l’atelier de formation sur la budgétisation organisé par la Plate forme des organisations de la société civile sur l’eau et l’assainissement au Sénégal (POSCEAS) à l’intention de ces membres.

Piloté et financé par l’Ong International Budget Partnership (IBP), cette formation de trois jours (du 23 au 25 mai) a permis à ces bénéficiaires d’avoir une lecture claire du budget, connaitre et savoir analyser les montages budgétaires  programme.

Pour le Coordonnateur du POSCEAS Aziz Faye, la pertinence de cette formation se justifie par le fait que, la société civile en sa qualité de  contrôleur citoyen doit de mieux comprendre le fonctionnement du budget, savoir lire la loi de finances, connaitre les différents  types de loi de finances, comment elles sont votés à l’Assemblée nationale entre autres. Ce, en vue de pouvoir demander la bonne répartition financière du secteur de l’eau et de l’assainissement

D’autre part, le Coordonnateur du POSCEAS estime que pour faire un Plaidoyer budget, il est impératif de pouvoir troquer le budget et  de s’en servir comme support de conscientisation d’amélioration du budget alloué à l’eau et l’assainissement.

Djibril Badiane Chargé du Programme IBP soutient que le Sénégal est en avance sur certains pays de l’Afrique de l’ouest tels que : le Mali, le Niger ou le Burkina Faso dans la gestion et le budget alloué au secteur de l’eau et de l’assainissement. Pour lui, le Sénégal investi beaucoup d’argent dans le secteur de l’eau. Sur ce, il a donné comme exemple Plan décennal de lutte contre les inondations qui a une dimension inondation, assainissement et cadre de vie est chiffré à 766 milliards de francs CFA qui représente une bonne partie du budget national qui a été injecté ces 10 dernières années dans le secteur de l’eau et assainissement  . « Certes, des efforts ont été consentis dans le secteur, cependant, le manque le régulateur rend le secteur vulnérable » se désole-M.Badiane. Selon lui, le secteur souffre de manque de bonne planification et bonne exécution de l’argent destiné au secteur de l’eau et de l’assainissement. Pour changer la donne, le Chargé de Programme de l’IBP invite l’Etat à mettre sur pied un système de régulation du secteur qui va se charger d’assurer le contrôle des investissements.

Paule Kadja TRAORE

 

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