Cinq mois après les saccages du consulat de New York, liés aux émeutes politiques de juin, les Sénégalais réclament avec impatience sa réouverture.…

Pour d’aucuns, tout devait rouler comme sur des rails, si on était un Etat de droit, permettant aux compatriotes de récupérer leur carte d’identité ou autres documents, parce que, disent-ils, nous sommes à quatre mois de la Présidentielle.

Pour d’autres, les saccages n’affectent pas la délivrance des pièces administratives, qui est du lot des affaires courantes. D’autres encore ont fustigé les actes de vandalisme opérés par des jeunes instrumentalisés.

Mais tous tombent d’accord sur le fait que la longue fermeture du consulat n’obéit pas au droit.

Pour mémoire, la décision du Gouvernement de fermer provisoirement les consulats généraux du Sénégal à l’étranger, vandalisés, était liée à la condamnation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans l’affaire Sweet Beauty.

Des consultas de Milan, Paris, Bordeaux et New York etc., ont été saccagés sans autre forme procès lors de ces manifs.

Une correspondance de Seydina Alioune Ndiaye

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