La 7éme semaine du PIDA, la 1ere depuis la covid19, s’est ouverte à Nairobi au Kenya sur des appels vibrants, notamment des acteurs du développement des infrastructures en Afrique à agir urgemment afin de trouver des mesures pour une mise en œuvre accélérée des projets du continent.

L’ordre du jour n’a pas changé ;

Lutter contre le déficit des infrastructures en Afrique demeure la priorité des différentes semaines du PIDA qui se sont succédées ces dernières années et évidemment de cette 7 éme édition.

Jamais le continent africain ne s’est donné autant d’objectifs aussi ambitieux que ce programme en matière d’infrastructures.

Pour rappel, sur l’ initiative de la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et l’Agence du NEPAD, la toute première semaine du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), connue sous le nom de semaine PIDA, s’ est tenue du 13 au 17 novembre 2015 à Abidjan en Côte d’Ivoire, sous le thème «Accélérer la mise en œuvre des infrastructures pour l’intégration de l’Afrique».

Initiative continentale, le PIDA fournit un cadre commun aux parties prenantes africaines dans le but de construire des infrastructures nécessaires visant à intégrer l’Afrique physiquement, économiquement et socialement. Le programme offre donc des opportunités pour stimuler le commerce intra-africain, créer de nouveaux emplois pour la population croissante du continent et améliorer dans son ensemble la situation socio-économique sur le continent, et fournir les infrastructures et l’environnement nécessaires pour faciliter la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) révolutionnaire.

Aujourd’hui, la semaine Pida a évolué pour devenir l’événement phare de plaidoyer et de marketing pour le programme PIDA et en particulier les projets nécessitant un financement. Le format de l’événement offre une opportunité d’engager et d’échanger des informations sur le PIDA et le développement des infrastructures en général.

L’édition 2022 donc de cette importante semaine du Programme de développement des infrastructures en Afrique qui se tient actuellement du 28 février au 4 mars 2022 à Nairobi au Kenya dans un format hybride, présentiel comme virtuel, permet aux acteurs ici présent de faire un diagnostic sans complaisance de la situation, une opportunité entre autres de faire le point avec toutes les autres parties prenantes, de permettre aux décideurs et experts africains de se pencher, d’examiner et de réfléchir sur le «rôle du secteur des infrastructures dans la reprise, la croissance et la résilience post-COVID-19 en Afrique ».

Dans cette 7e édition PIDA 2022, aucune question n’est laissée en rade, allant de la session du petit-déjeuner du Continental Business Network à des sessions sur la zone de libre-échange continentale africaine, la cybersécurité, le marché unique de l’électricité en Afrique, les perspectives d’emploi du PIDA, jusqu’au genre, au financement réactif pour les efforts de relance post-COVID-19 et bien d’autres.

A la 2éme journée nous nous sommes intéressés au side event sur la thématique « Le potentiel d’investissement du pont terrestre Lapss et vers l’Afrique centrale et au-delà » où l’expert kenyan S. Kasuku est largement revenu sur les infrastructures phares qui existent déjà sur l’ensemble du continent mais également sur la nécessité de faire plus. Le projet Lapss et devrait selon lui, être adopté pour ouvrir d’autres d’infrastructures et ne doit pas être laissé au privé mais plutôt au public. En a croire l’expert, l’Afrique du Sud constitue un bon exemple, lorsqu’ elle a fermé les lignes du chemin de fer dans le Limpopo, le peuple a vivement protesté, trouvant que ce moyen de transport est indispensable pour le transfert de marchandises, la création d’emplois entre autres, passer du carbone à l’électrique, donc à adopter absolument.