NADJE AVEC BIRAM NDECK NDIAYE : Le parolier dégage des pistes de réflexion pour la revalorisation de la musique sénégalaise

S’il n’est pas le seul parolier dans le monde la musique sénégalaise, il est l’un des plus connus. En effet, Biram Deck Ndiaye est à l’auteur de plusieurs chansons interpellées par des artistes de renoms notamment, Youssou Ndour, Alioune Mbaye Nder, Fallou Dieng, Kiné Lam entre autres. Son amour pour la musique de bonne qualité est à la base de la performance notée dans les textes qu’il a mis à la disposition des artistes qui ont fait appel à son savoir. « Less waxul, Febar bi, Boolo dolé entre autres de parfaite illustration qui en disent long sur son talent de parolier.

Aussi, accueillir ce talentueux parolier de la musique a été bénéfique pour les participants du Salon Nadjé initié par le Goethe Institut. Ce salon, coordonné par le journaliste et acteur culturel Alioune Diop se veut un moment de partage et d’échanges avec les professionnels du monde de l’Art.

Ainsi pendant plus de deux heures de temps, les journalistes ont pu assister à une exposer sur le thème « Esthétique de la parole dans la musique ». Le parolier a durant son exposé beaucoup insisté sur le fait que les artistes doivent faire des recherches pour produire  une musique originale et misés sur des testes de qualités qui peuvent résister aux temps en l’occurrence, des testes de valeur qui prennent en compte les préoccupations réels des mélomanes.

Comment revaloriser la musique sénégalaise

Le parolier résume le manque d’originalité chez certains jeunes talents par : Le manque d’humilité, le manque de savoir-faire, la précipitation et surtout le délaissement  de la recherche en vue de d’avoir une musique de qualité. Aussi, il propose aux jeunes artistes de ne pas se focalisés sur un succès éphémère. De considérer leur métier d’artiste comme un entreprise personnel qui a besoin de ressources morales et financiers pour tenir et ces ressources  seul un travail bien accompli avec du sérieux et de la détermination peut le procurer. Sur ce, il invite les artistes à se mettre à l’école du savoir, à mettre en avant leur dignité, ce en vue, de produire des chansons de valeur. Le parolier a également invité les participants du Salon  Nadjé notamment les journalistes à prendre leurs responsabilités et à ne plus participer à la promotion de la «médiocricité» musicale. Pour lui, c’est un moyen fondamental de pousser les artistes à se remettre en cause et prendre un nouvel envol vers l’excellence.

Paule Kadja TRAORE

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