« L’UNESCO appelle à la fin de l’impunité pour les attaques contre les journalistes en périodes électorales »

Alors que le monde célèbre la Journée pour mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes le 02 novembre, l’UNESCO dévoile un nouveau rapport alarmant, révélant l’ampleur des violences perpétrées contre les journalistes en périodes électorales. Le rapport, intitulé « Le rôle des forces de l’ordre : assurer la sécurité des journalistes lors des manifestations publiques et des élections, » met en lumière la nécessité de protéger ces professionnels et de mettre un terme à l’impunité pour les crimes commis à leur encontre.

L’UNESCO exprime sa préoccupation face à la perte continue de vies de journalistes en couvrant les conflits au Moyen-Orient. La semaine la plus meurtrière pour les journalistes dans un conflit récent souligne l’urgence de protéger ces acteurs essentiels. Les journalistes ne devraient jamais être pris pour cible, que ce soit en temps de conflit ou lors d’élections.

Le rapport révèle des données essentielles, d’autant plus pertinentes alors que l’année 2024 s’annonce comme une année électorale majeure, impliquant plus de 80 pays et plus de 2,6 milliards de personnes ayant le droit de vote. Il est crucial de prendre des mesures pour garantir la sécurité des journalistes pendant cette période cruciale.

Le rapport met en lumière les faits saillants suivants concernant les attaques contre les journalistes en contexte électoral :

  • Entre janvier 2019 et juin 2022, l’UNESCO a documenté 759 attaques contre des journalistes, y compris 5 meurtres, au cours de 89 élections dans 70 pays à travers le monde.
  • Le rapport souligne que 42% de ces attaques ont été perpétrées par la police ou les forces de l’ordre, mettant en évidence la nécessité de garantir la protection des journalistes par les autorités chargées de maintenir l’ordre.
  • Durant les processus électoraux et les manifestations publiques, de nombreuses autorités gouvernementales ont entravé le droit du public à l’accès à l’information en bloquant l’accès à Internet, en censurant les médias et les voix critiques, et en surveillant les journalistes en ligne. Ces actions ont été justifiées au nom de l’ordre public et de la sécurité nationale.

L’UNESCO encourage la diffusion du rapport disponible en plusieurs langues à partir du lien suivant : lien du rapport. Il invite la communauté internationale à s’engager dans une conversation collective sur ces questions essentielles, dans le but de prévenir de telles attaques et de mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

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