Les participants à la COP28 exhortés à interpeller les Émirats arabes unis en matière de droits de l’homme

Plus de 200 groupes de défense des droits ont exhorté mercredi les participants aux négociations sur le climat de la COP28 de cette année à Dubaï à contester les Émirats arabes unis sur leur bilan en matière de droits de l’homme.

Une lettre ouverte a mis en garde contre une potentielle « surveillance de l’État » lors des réunions de novembre-décembre, qui rassembleront des milliers de responsables gouvernementaux, de militants, de lobbyistes et de médias.

Il a appelé les gouvernements participants à exiger des mesures en faveur des travailleurs migrants, de la communauté LGBTQ+ et des droits des femmes, et à libérer les dissidents politiques emprisonnés.

La lettre, dont les signataires comprenaient Amnesty International et les Amis de la Terre, exhortait également les délégués à éviter le dirigeant de Dubaï, Cheikh Mohammed bin Rashid, qui a été reconnu coupable d’avoir été « abusif » envers son ex-femme dans une affaire de divorce au Royaume-Uni.

Un responsable des Émirats arabes unis a déclaré que la monarchie du Golfe « rejette ces allégations, qui ne sont pas basées sur des informations précises.

« Le droit de ne pas subir de discrimination est protégé par la constitution des Emirats arabes unis », a déclaré le responsable dans un communiqué envoyé à l’AFP.

« La COP28 adoptera une approche inclusive qui engage toutes les parties prenantes… cette inclusivité s’étend à tous les visiteurs de la COP28 qui pourront se rassembler pacifiquement pour faire entendre leur voix dans des zones désignées.

L’accueil de la COP28 par la monarchie riche en pétrole, qui cherchera des solutions à la crise climatique, a été critiqué par les écologistes.

Sultan Al Jaber, envoyé climatique des Émirats arabes unis et chef du géant pétrolier d’État ADNOC, a été nommé président de la COP28.

« Nous ne permettrons pas que la COP28 et les engagements climatiques urgents et ambitieux nécessaires à ce processus soient déraillés ou édulcorés par des efforts d’écoblanchiment », indique la lettre.

En 2021, un tribunal britannique a conclu que l’équipe de Sheikh Mohammed avait utilisé un logiciel espion pour pirater le téléphone de son ex-femme et de son équipe juridique.

AFP

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