Inondation à Touba : L’ONAS rappelle ses investissements et annoncent d’autres projets pour accélérer la lutte contre ce fléau

Les inondations causées par la forte pluie qui s’est abattue dans la ville de Touba en début de semaine hantent le sommeil de la population. Dans un communiqué qui nous est parvenu, le directeur général de l’office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS) explique ce fléau planétaire. « Le Sénégal est dans une planète qui fait face aux conséquences du changement climatique. Ce phénomène se manifeste par des événements extrêmes tels que les précipitations exceptionnelles qui ont fini par montrer les limites du système d’évacuation des eaux pluviales aussi bien des pays développés que celui des pays en voie de développement » explique Mamour Diallo.

Selon le texte, les changements climatiques affectent également les évènements pluvieux qui sont moins nombreux, mais plus intenses. Le nombre moyen annuel de jours de pluie diminue tandis que les pluies extrêmes ont augmenté…. La reprise pluviométrique est corrélée à l’intensification des pluies.

Ainsi, le communiqué rappelle que l’Etat a consenti d’énormes efforts pour soulager les populations. Des efforts que le communiqué rappelle : bassin de 280.000 m3 a été aménagé à Keur-Kabb, c’est l’un des plus grands au Sénégal, ceux de Darou Rahaman et de Pfody ont été réhabilités. Aujourd’hui, deux dispositifs de pompage sont opérationnels. Le premier Keur Niang-Darou Rahaman et Pofdy a une capacité de refoulement de 5000 m3/heure contre 2.800 m3/heure précédemment, le nouveau système Nguélémou-Keur-Kabb, a une capacité de refoulement de 1500 m3/heure. L’ONAS a réalisé une vingtaine de forages pour rabattre la nappe.

Ainsi, le 19 juillet 2023, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo et le Maire de la ville de Touba, Abdou Lahad Ka ont posé la première pierre, du forage qui sera réalisé à la Résidence Cheikhoul Khadim et celui de la Résidence Serigne Abdou Lahad Mbacké.

A Nguélémou, à Nguiranène, les canalisations de deux mètres de hauteur et de 3 mètres de largeur sont en cours de construction. Des personnes qui sont dans le bas-fond ont reçu leur impense. Une fois les emprises libérées, l’ONAS va y construire un bassin d’écrêtage. L’ONAS ne dit pas que tout est rose partout à Touba. Il y a de l’eau dans certains endroits, des quartiers ne sont pas dotés d’ouvrages d’assainissement notamment dans des zones basses.

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