COP 28 : la BAD lance des rapports économiques pour ses 54 pays membres

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, lundi à Abidjan, le lancement de rapports économiques pour chacun de ses 54 pays membres en perspective de la 28e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28) qui s’ouvre le 30 novembre prochain à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.

Ces rapports fournissent à chaque pays africain une analyse indépendante et vérifiée ainsi que des recommandations pour des négociations fondées sur des preuves lors de cette discussion mondiale sur le financement climatique et les transitions vertes, a indiqué Kevin Urama, vice-président de l’institution financière.

Dans des propos rapportés par le document, l’économiste en chef du groupe de la BAD a fait savoir que ces rapports thématiques par pays pour 2023 (CFR), fournissent des analyses et recommandations politiques pour renforcer la participation active des pays africains à la COP 28 prévue (30 novembre- 12 décembre 2023).

Ces Rapports thématiques par pays pour 2023’’ (Country Focus Reports – CFR) fournissent des analyses et recommandations politiques pour renforcer la participation active des pays africains à la COP 28, souligne le communiqué.

Il mentionne que les CFR 2023 contribueront à susciter des politiques saines, pratiques et applicables pour renforcer le financement du secteur privé pour les changements climatiques et la croissance verte’’ dans le but de ‘’combler le déficit de financement climatique.

Les CFR 2023 explorent les possibilités de tirer parti des ressources du secteur privé et du capital naturel pour combler le déficit de financement climatique. Ceci, à son tour, soutiendra la transition vers une croissance verte inclusive, forte et durable, font savoir les auteurs de ces rapports visant à mobiliser le financement du secteur privé pour le climat et la croissance verte en Afrique.

Ces rapports favorisent le dialogue politique sur les performances et perspectives macroéconomiques et fournissent des informations sur la mobilisation des financements du secteur privé et du capital naturel pour stimuler les politiques du continent en matière de résilience climatique et de croissance verte, estiment les auteurs.

Les changements climatiques sont identifiés comme l’une des menaces existentielles les plus pressantes pour la croissance inclusive et le développement durable de l’Afrique.

 

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