COP 28 : Alioune Ndoye se félicite d’une perspective de financement encouragée par l’approbation du fonds pour les pertes et dommages

Ce vendredi , le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a célébré avec enthousiasme l’adoption du fonds destiné à financer les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables lors de la 28ème Conférence des parties (COP 28). Lors de l’atelier de restitution des conclusions de la COP de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qu’il présidait, M. Ndoye a exprimé son optimisme quant aux annonces précises de financement et au début de la COP avec un espoir de financement des pertes et dommages.

Remarquant que des promesses de financement de plus de 473 milliards de Fcfa ont émergé de cette COP pour les pertes et dommages, il a souligné que bien que cela puisse sembler limité, c’est tout de même un signal fort de voir un financement immédiat pour les pertes et dommages acté lors d’une COP.

Le ministre a mis en avant l’importance de trouver un équilibre juste pendant cette COP 28, préservant l’intérêt global dans la lutte contre le réchauffement planétaire. Avec une participation record de plus de 70 mille participants, cette COP a été un forum décisif pour réunir les décideurs et parvenir à des consensus pour lutter contre le réchauffement climatique.

En ce qui concerne l’exploitation du gaz et du pétrole sénégalais, Alioune Ndoye a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de suivre une « trajectoire juste et équitable pour tous les pays ». En accord avec la science, il a souligné la nécessité de sortir des énergies fossiles pour atteindre l’objectif mondial de limiter le réchauffement à 1,5 degré C.

L’ancienne présidente du Groupe de négociation sur le climat des Pays les moins avancés (PMA), Madeleine Diouf Sarr, a souligné que le bilan mondial de l’Accord de Paris est crucial pour l’atténuation, appelant à la réflexion sur l’article 6 de l’Accord pour déterminer le coût adéquat de la tonne de carbone. Elle a également souligné l’importance de la technologie pour l’atténuation et l’adaptation.

À la fin de la COP 28, le monde était confronté à la question de savoir s’il devait se limiter à des constats ou prendre une décision robuste sur le bilan mondial, avec des recommandations visant à respecter les objectifs de limitation à 1,5 degré C. Le consensus des Emirats Arabes-Unis (EUA) à la COP 28 a marqué une série de décisions majeures liées au premier bilan mondial de l’Accord de Paris de 2015, à l’action climatique, au financement des pertes et dommages causés par les changements climatiques, ainsi qu’au programme de travail sur l’atténuation et la transition énergétique, entre autres.

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