Dans les rubriques économiques de l’Uemoa, il est précisé que concernant la politique de sécurité alimentaire dans les pays du Sahel, c’est l’élevage qui tire la croissance. D’où la nécessité d’aller à l’innovation à travers la modernisation, l’assainissement, l’identification des acteurs, la formation des acteurs de la filière et l’appui au financement sur la modernisation du circuit de la production de la transformation et de la commercialisation.

Le chiffre d’affaires de ce secteur au Sénégal tourne autour de la rondelette somme de 600 milliards de Frs Cfa. C’est ce qui ressort de la rencontre de formation des formateurs sur le commerce national et régional pour aller à l’innovation sur la commercialisation du bétail et de la viande en vue de leur faire connaître les textes de l’Ohada pour la défense de la profession. L’atelier a eu pour cadre, hier, la salle de conférence de  la Sogas (ex Séras).

Le Vice-président de la Confédération des filières viandes de l’Afrique de l’ouest qui a présidé la rencontre fait savoir : «Au niveau de la production, il y a beaucoup de manquements. Au niveau de la transformation, il y a également beaucoup de manquement qui touchent les infrastructures. On voit les bouchers dans les conditions dans lesquelles ils vendent la viande. C’est totalement dépassé». Dans le même sillage, il a abordé la situation des tracasseries routières dans l’espace Cedeao qui frappe particulièrement les acteurs de la filière viande et bétail. Mamadou Fall Doudou fait savoir : «Pour juguler ce fléau de la tracasserie routières avec le Cilss on a mis en place les cadres nationaux de concertation pour la promotion et la fluidité des échanges.

Paule Kadja TRAORE