Affaire Astou Sokhna: 1 an de prison dont 1 mois ferme requis contre 4 sages femmes

Devant le tribunal de Grande instance de Louga, le procureur de la République requis hier, la relaxe pour deux des sages-femmes incriminées dans l’affaire « Astou Sokhna » et la peine d’un an de prison dont un mois ferme pour les quatre autres. Par contre les avocats de la défense soutiennent que ces poursuites contre leurs clients sont injustes. La décision du tribunal est mise en délibérée au 11 mai.

D’abord tour à tour, les six sages-femmes, avec les cheveux entourés de foulards colorés, ont été interrogées par le président du tribunal et les nombreux avocats : « À quelle fréquence avez-vous surveillé Astou Sokhna après son admission à la maternité ? » ; « Saviez-vous que la patiente avait des antécédents et que c’était une grossesse à risque ? » ; « Saviez-vous qu’une césarienne était programmée le lendemain ? ». Soit des questions qui peuvent être résumées par « avez-vous fait ce qu’il fallait ? »

Devant le tribunal de Grande instance de Louga, le procureur de la République requis hier, la relaxe pour deux des sages-femmes incriminées dans l’affaire « Astou Sokhna » et la peine d’un an de prison dont un mois ferme pour les quatre autres. Par contre les avocats de la défense soutiennent que ces poursuites contre leurs clients sont injustes. La décision du tribunal est mise en délibérée au 11 mai.

Aucune ne reconnaît la non-assistance à personne en danger, elles assurent que le protocole a été respecté et qu’au moment de leur visite, Astou Sokhna « n’était pas dans un état inquiétant».

Du côté des parties civiles, le mari de la victime a évoqué l’indifférence, voire les propos malveillants des sages-femmes à l’endroit de son épouse. La mère d’Astou Sokhna, quelque peu floue, mais combative, a aussi pointé du doigt les sages-femmes, au sens figuré comme au sens propre.

Un an de prison dont un mois ferme : le procureur a demandé une application « bienveillante » de la loi. Après les plaidoiries de la partie civile, les avocats du mari et de la mère d’Astou Sokhna, qui au contraire ont demandé un jugement « pour l’exemple ».

Astou Sokhna souffrait de douleurs terribles, puis des difficultés respiratoires et personne n’est venu la voir entre 17h et 22h. « Hippocrate n’est pas hypocrite », a lancé l’un des avocats des plaignants en référence au serment des soignants pour protéger les patients.

« Les propos dégradants dans les maternités du Sénégal, ça suffit », a renchéri un autre avocat des parties civiles, qui a appelé les sages-femmes du pays à faire leur introspection « pour changer leur comportement et faire preuve d’humanisme ».

Un système de santé « malade »

Du côté des parties civiles, le mari de la victime a évoqué l’indifférence, voire les propos malveillants des sages-femmes à l’endroit de son épouse. La mère d’Astou Sokhna, quelque peu floue, mais combative, a aussi pointé du doigt les sages-femmes, au sens figuré comme au sens propre.

Un an de prison dont un mois ferme : le procureur a demandé une application « bienveillante » de la loi. Après les plaidoiries de la partie civile, les avocats du mari et de la mère d’Astou Sokhna, qui au contraire ont demandé un jugement « pour l’exemple ».

Astou Sokhna souffrait de douleurs terribles, puis des difficultés respiratoires et personne n’est venu la voir entre 17h et 22h. « Hippocrate n’est pas hypocrite », a lancé l’un des avocats des plaignants en référence au serment des soignants pour protéger les patients.

« Les propos dégradants dans les maternités du Sénégal, ça suffit », a renchéri un autre avocat des parties civiles, qui a appelé les sages-femmes du pays à faire leur introspection « pour changer leur comportement et faire preuve d’humanisme ».

Un système de santé « malade »

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