Comme lettre à la poste, les députés de la mouvance présidentielle ont levée, ce vendredi, l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé « viole répété et menace de mort » par la jeune masseuse, Adji Sarr. Les députés de l’opposition ont, quant à eux, préféré bouder l’hémicycle. La 13em législative vient d’enregistrer une deuxième levée de l’immunité parlementaire d’un de leur collègue. C’est celle du député Ousmane Sonko, accusé de viole répété et menace de mort par une jeune masseuse. Avant Ousmane Sonko, la 13em législative qui s’est donné une mission d’être « une législative dynamique et féconde, au service du peuple sénégalais » avait ouvert le bal des levées de l’immunité parlementaire par Khalifa Sall. Le samedi 25 novembre,  l’assemblée nationale levé l’immunité parlementaire du maire de Dakar, emprisonné depuis mars et élu député en juillet. Cette levée de l’immunité parlementaire d’un député qui n’en a jamais bénéficié est jugée problématique par les partisans du maire Dakar. « Comment le parquet peut demander la levée de l’immunité parlementaire de quelqu’un qui est en prison? De quelle immunité s’agit-il? »,s’est interrogé Me Aissata Tall Sall, le jour de la levée de l’immunité parlement de Khalifa Sall.  «On nous demande un fait négatif. L’immunité n’a de sens que si la personne en jouit, que si la personne est libre. Pourquoi devrions-nous nous demander de nous livrer à un jeu idiot? Or, j’entends de l’autre côté le Parquet dire que c’est une continuation des poursuites. Le Procureur semble dire que le mandat de dépôt initial de Khalifa Sall est terminé. On va aller vers autre chose. Vers quoi on va aller? Le jugement, non! Le jugement c’est encore des poursuites. Donc il devait immédiatement sortir Khalifa Sall, lui faire bénéficier de son immunité parlementaire, avant de venir nous demander de la lever », avait déploré Me Aissata Tall Sall.

 Si la 13em législative vient d’enregistrer (pour le moment), sa deuxième levée d’immunités parlementaires, la 12em, en a totalité 4. Ce sont les députés Oumar Sarr N°1, Abdoulaye Baldé et El Hadji Ousmane Alioune Ngom qui sont les élus du peuple à perdre leurs immunités sous le règne du président Macky Sall. Sur la base d’une demande formulée par le Procureur Spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), ces anciens responsables libéraux ont perdu leurs  immunité le   09 janvier 2013. Jusqu’ à la fin de leur mandat, ils n’ont jamais été réhabilité.

Au moment où Oumar Sarr N°1, Abdoulaye Baldé et El Hadji Ousmane Alioune Ngom exerçaient leurs fonctions de député sans  protection,  l’Assemblée national lance encore une nouvelle procédure de levée d’immunité parlementaire d’un autre député. Cette fois-ci, c’est le député Barthélémy DIAS qui est visé. Cette initiative fait suite aux demandes formulées par l’intéressé mais aussi par la justice qui a intenté un procès contre le maire de Mermoz-Sacré-Coeur pour des faits qui remonte à 2011.

LeMandat

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