Vaccination des enseignants et des étudiants avant la rentrée : Diouf Sarr impose son «pass sanitaire» à l’école

L’une des principales raisons agitées par les anti-vaccinations et qu’aucune donnée scientifique n’a pu infirmer jusqu’ici, que : même si elle permet de réduire drastiquement la contamination, la vaccination n’empêche pas totalement la circulation du virus.

Des raisons parmi tant d’autres qui devraient pousser l’Etat  à garantir au citoyen la liberté de choisir parce qu’après tout, avant d’être une affaire collective, la santé est d’abord individuelle.

A quelques semaines de la rentrée des classes, la question de la propagation en milieu scolaire de la Covid-19, dont les statistiques sont en chute libre depuis près d’un mois, est remise au goût du jour.

Réceptionnant, ce vendredi matin, 200 000 doses de vaccin de l’Initiative Covax, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a annoncé qu’en perspective de la prochaine rentrée des classes, les mesures sont en train d’être prises pour que «tous les enseignants et tous les étudiants soient vaccinés».

«Ces réceptions vont nous permettre d’avoir une stratégie de vaccination ciblée. C’est vrai que l’ensemble des régions du Sénégal ont reçu leurs doses. Mais, dans le contexte actuel, nous allons travailler dans un ciblage plus affiné, parce que dans la perspective de l’ouverture des classes, nous allons effectivement faire en sorte que chaque enseignant qui entre en classe soit vacciné», a-t-il déclaré.

Une annonce très catégorique qui ne semble donner aucun choix aux personnes ciblées. S’agit-il d’un «pass sanitaire» imposé qui ne dit pas son nom ? Ça en a tout l’air, vu qu’en ce moment, au Sénégal, aucune loi n’impose la vaccination. Et mieux, aucun projet de loi, en ce sens, n’est dans le pipeline de l’Etat, encore moins dans les circuits de l’Assemblée nationale.

En d’autres termes, d’un point de vue juridique, les cibles (enseignants et étudiants) ont la liberté de choisir de se vacciner ou de ne pas le faire. La vaccination contre la Covid-19, fût-elle une question de santé publique, ne saurait déroger aux règles élémentaires de respect de la liberté individuelle. Elle ne saurait, non plus, être imposée d’une quelconque manière que ce soit, sans qu’il n’y ait, au préalable, une loi votée par l’Assemblée nationale en ce sens, comme c’est le cas en France (un «pass sanitaire» est applicable depuis le 30 août 2021, malgré les contestations de milliers de Français).

L’une des principales raisons agitées par les anti-vaccinations et qu’aucune donnée scientifique n’a pu infirmer jusqu’ici, que : même si elle permet de réduire drastiquement la contamination, la vaccination n’empêche pas totalement la circulation du virus.

Des raisons parmi tant d’autres qui devraient pousser l’Etat  à garantir au citoyen la liberté de choisir parce qu’après tout, avant d’être une affaire collective, la santé est d’abord individuelle.

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