Travaux de recherches sur les sites historiques : Les étudiants de l’Ucad face aux obstacles

C’est la croix et la bannière pour les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop qui souvent sont appelés à faire des travaux de recherches sur les sites historiques au Sénégal. Ces recherches font appel à des moyens colossaux dont ils ne disposent pas.   

Les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop rencontrent des difficultés à faire normalement leurs travaux de recherches sur les sites historiques. « Nous menons tous les jours des recherches sur ces sites-là. Pour accéder à ces sites-là, c’est déjà un problème, il faut des moyens logistiques. Quand je prends l’exemple de la discipline archéologique, pour aller fouiller les cercles mégalithiques, il te faut vraiment une vraie logistique où tu as un véhicule, une équipe de dix personnes, une fois sur place, il faut mobiliser les communautés qui vont t’aider à mener ces recherches-là. Ça demande des coûts », se lamente Moussé Wélé, Doctorant l’Ecole Doctorale Etudes sur l’Homme et la Société (Ed-Ethos). S’exprimant samedi dernier à l’occasion de la  1ére édition de la journée mondiale du patrimoine  célébrée samedi  à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à travers l’Ecole Doctorale Etudes sur l’Homme et la Société (ED-ETHOS) en partenariat avec l’Unesco Dakar et la Fondation Ucad, Moussa Wélé de faire  appel aux autorités pour prendre en charge cette préoccupations des étudiants. « Nous demandons à nos autorités de nous appuyer dans ce sens-là », ajoute cet étudiant qui attire l’attention sur l’importance de valoriser ces sites historiques. « C’est vraiment un défi aujourd’hui au niveau de nos partenaires pour qu’ils puissent être conscients qu’il y a de la valeur, il y a de l’importance autour de ces sites pour qu’on puisse en tirer profit. Quand on parle de patrimoine, les détenteurs sont en tout cas le grand public, les communautés qui vivent sur ces sites-là », indique-t-il. « Quand on parle de patrimoine mondial aujourd’hui au Sénégal, on fait surtout référence au sept sites. Parmi ces sites, je peux citer Gorée, Saint Louis, le Delta  du Saloum, le parc Niokoloba, le parc Djioud, le cercle mégalithique de la Sénégambie que nous partageons avec nos frères gambiens et le pays Bassari. Ce patrimoine que nous avons aujourd’hui, ces sept trésors que nous avons aujourd’hui peuvent nous permettre d’imaginer des possibilités d’entreprenariat des jeunes autour de ces sites du patrimoine mondiale. Bien sûr, à travers le tourisme culturel », fait remarquer ce jeune étudiant.

lemandat

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