Dans un article publié le mardi 29 Avril 2025 et basé sur des documents exclusifs qu’il a consultés dit-il,
Jeune Afrique relate que le rapport de la Cour des comptes dans la gestion des finances publiques
entre 2019-2024, aurait « fait l’objet de critiques acerbes en interne, de la part des membres
les plus éminents de l’institution ».
Dans un contexte de reddition des comptes qui est une exigence de transparence et de responsabilité,
les graves irrégularités révélées par le rapport de la Cour des comptes, démontrent les anomalies et le
carnage financier opérés par le régime sortant tout en dévoilant leurs contre-vérités.
Garant de stabilité et d’équité, la reddition des comptes permet de réguler et de superviser les finances
publiques avec à la clé, la bonne gouvernance des ressources. Tous les sénégalais épris de justice et
soucieux du développement de notre pays, doivent soutenir et accompagner cet acte de redevabilité et
de lutte contre la corruption tout en permettant l’assainissement des finances publiques. Il y va de l’Etat
de droit
Aussi, notre surprise et étonnement ont été marqués grandement par l’article de Jeune Afrique. Qui
n’est rien d’autre qu’une tentative grossière de manipulation médiatique. Parler de dissensions et de
tensions au sein de la Cour des comptes, c’est non seulement mépriser ses membres, mais aussi douter
de la capacité des auditeurs de cette structure à faire preuve d’éthique et de professionnalisme. En plus
le moment choisi pour dépeindre un climat délétère entre les membres de la Cour des comptes, n’est
pas gratuit. Car coïncidant avec la sortie du parquet pour donner des informations sur les procédures en
cours concernant le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du Fonds Covid-19, l’intensification
des auditions et l’accélération du traitement des dossiers.
Créer une polémique pour semer le doute et faire de la diversion, c’est une méthode de communication
visant à éviter qu’on ne parle des problèmes plus embarrassants. Jeune Afrique tente d’allumer des
contre-feux pour orienter le débat et l’actualité sur la reddition des comptes, pour alimenter des
discussions sans fin alors que l’urgence et la priorité sont ailleurs. Pour cet hebdomadaire, tous les
moyens sont bons pour imposer ses narratifs et pousser à la division.
Pour qui connait Jeune Afrique, ce texte serait annonciateur d’une vaste campagne de désinformation
exagérée et déformée avec l’appui de journalistes et chroniqueurs sur tous les plateaux et les réseaux
sociaux.
L’influence de Jeune Afrique et son impact sur l’opinion publique africaine est connue de tous. La
technique, consiste à chaque fois, à détourner l’attention du public. Ces stratégies de manipulation,
visent à atteindre des objectifs, ici politiques, par la diffusion de fausses informations au moment où les
attentes citoyennes en matière de transparence, de responsabilité et de lutte contre l’impunité sont
particulièrement fortes.
Loin d’être innocent, cet article a pour but de tromper l’opinion.
Enfin ne jamais oublier qu’aujourd’hui, la désinformation est devenue, une arme politique, car
prétendant construire par un récit trompeur, l’intention de nuire par l’intoxication de l’opinion publique
et l’affaiblissement des Etats et leurs institutions.
Alioune AW
Keur Massar
Email : badou60@gmail.com
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