Six mois d’arriérés de salaire. C’est ce que réclament les travailleurs à la direction de la Sotracom. En chantier sur l’axe Zac-Thiès – Ept, ils ont tenu un point de presse pour exprimer leur détresse et exiger le paiement de leur dû. «Nous sommes restés six mois, depuis octobre 2024, sans avoir perçu nos salaires mensuels, alors que nous avons pourtant signé des contrats en bonne et due forme avec la boîte», disent les protestataires.
Mountakha Dieng et ses camarades dénoncent que «seuls 43, sur un total de 300 agents, aient pu jusque-là passer à la caisse». Ils ont évoqué les maux qui gangrènent le secteur du BTP, alors que les nouvelles autorités déclarent qu’«une bonne partie des dettes aurait été épongée en faveur des entreprises qui évoluent dans ce domaine d’activité». Et pour cette raison, ces travailleurs «opprimés» ont choisi de se faire entendre pour que leurs préoccupations puissent être prises en charge dans les meilleurs délais. «Nos familles sont aujourd’hui dans le désarroi. Nous peinons à prendre en charge non seulement les frais de scolarité de nos enfants, mais aussi la nourriture comme les besoins les plus rudimentaires».–
Sotracom : Grogne chez les travailleurs qui courent derrière six mois de salaire
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