Sicap : recruté pour surveiller le chantier du BRT, un vigile surpris en train de scier des câbles

Massamba Samb est un vigile particulier. Recruté pour veiller sur le chantier du BRT, au niveau de l’axe ex-Score – Liberté 6, il a été surpris en train de voler des câbles de la Sonatel posés sur le tracé du projet.

D’après L’AS, qui donne l’information, le vigile a été arrêté au moment où il était en train de transporter les câbles qu’il venait de scier. Le journal indique que le mis en cause a reconnu les faits devant les enquêteurs, précisant avoir profité de son service «pour (se) procurer une scie auprès des ouvriers pour voler les câbles».

Massamba Samb a été jugé hier, lundi, devant le tribunal des flagrants délits. Mais à la barre, il a retourné sa veste, d’après L’AS. Soutenant qu’il n’a «jamais eu l’intention de voler les câbles». Qu’il les déplaçait pour les mettre sur la chaussée en attendant le camion de ramassage d’ordures, qui devait les enlever.

Le procureur et le juge n’ont pas été convaincus par de telles explications. Le premier a requis six mois de prison ferme tandis que le second l’a condamné à un an de prison dont un mois ferme.

Previous post « Ligne rouge : Wagner, les mercenaires de Poutine » est un documentaire diffusé sur la chaîne d’information française BFMTV, le 31 octobre dernier. Cet élément revient sur les activités de la société militaire privée russe au Mali, déployée depuis décembre 2021 à la demande de la junte au pouvoir. Le seul problème est que depuis sa diffusion, le journaliste malien Malick Konaté fait l’objet de représailles sur les réseaux sociaux. Ces messages l’accusent d’avoir tourné des images du charnier de Gossi. Le média français BFMTV a réagi face à ce lynchage en apportant des précisions sur la partition du Malien dans la réalisation de ce reportage. « Malick Konaté n’a jamais tourné cette séquence. Les images du charnier de Gossi ont été tournées par un drone de l’armée française qui les a transmises aux rédactions (…) Malick Konaté n’a par ailleurs jamais participé à la rédaction du reportage », explique BFM dans une note publiée le 5 novembre. Dans son communiqué, le média français explique que Malick Konaté a juste tourné une interview avec les membres de l’association Yerewolo.
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