SENEGAL-PRESSE-REVUE

LE FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES À LA UNE

e financement des partis politiques est l’un des sujets abordés par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
 Le Quotidien met en exergue la question du financement des partis et affiche à sa Une : ‘’Les pistes du dialogue politique’’. Selon le journal, ‘’la forte actualité de levée de fonds internationale de Pastef et la menace de dissolution brandie par le ministre de l’Intérieur reposent le débat sur le financement des partis politiques’’.
 ‘’C’est l’un des points sensibles et importants qui ont été soumis à la commission politique du dialogue national que feu général Mamadou Niang présidait. Une sous-commission ad-hoc (….) avait été créée et ses résultats ont été annexés au rapport remis au chef de l’Etat et divisé en trois parties : les modalités du financement public, le cadre juridique et la structure de gestion, et l’organe de contrôle du financement’’, écrit le journal.
 Walfadjri note qu’au Sénégal ’’depuis la présidence Diouf, les différents régimes qui se sont succédé aux responsabilités ont essayé de régler le problème du financement des partis à moitié (sous Diouf) ou de se complaire de l’existant, sans ajouter ou retrancher une virgule’’.
 Abordant cette question, le quotidien Enquête braque ses projecteurs sur le ministre de l’Intérieur, Antoine Diom. 
 ’’Premier magistrat à occuper le très politique poste de ministre de l’Intérieur, le brillant parquetier peine encore à assurer et à rassurer les acteurs et les observateurs de la scène politique. Au lieu de suivre les généraux qui ont marqué l’histoire de ce département avec moins de polémiques, il suit plutôt les traces des politiques dont les règnes ont été toujours été jalonnés de controverses’’, écrit le journal.
 Selon L’Observateur, ‘’considéré comme un membre à part entière du commando judiciaire qui a eu raison des destins politiques de Khalifa Sall et de Karim Wade, Antoine Diom est accusé aujourd’hui de vouloir chercher des poux au leader de Pastef, Ousmane Sonko, pour l’écarter du chemin qui mène à la présidence’’.
 Le Témoin souligne que ‘’jusqu’en 2016, Ousmane Sonko n’était qu’un jeune anonyme inspecteur des Impôts et Domaines. Mais 4 ans plus tard, il est devenu le leader incontestable de l’opposition grâce à son +agent marketing+ Macky Sall, président de la République….’’.
 Le quotidien L’As parle des renégociations des contrats d’exploitation de l’autoroute à péage et du port de Ndayane et titre : ’’Le forcing du président Macky Sall’’.
 ’’Par fait du prince, le chef du l’Etat a renégocié le contrat d’exploitation de l’Autoroute à péage. Du coup, Macky Sall demande au géant français de mettre en application ses propositions dans 15 jours. Il l’a fait savoir au PDG d’Eiffage, Benoit de Ruffray, qu’il a reçu en audience le 29 décembre dernier’’, écrit le journal.
 Il ajoute : ‘’Conséquence, au lieu de 1000 francs Cfa, la société Eiffage va débourser 800 millions chaque année pour la location du foncier de la concession de l’Autoroute. Cerise sur le gâteau, l’Etat du Sénégal devient actionnaire à hauteur de 25% dans ladite société’’.
 Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, Source A signale que le Sénégal, désireux d’acquérir un vaccin fait face à des ‘’écueils’’. Par exemple, il n’y a pas d’équipements pour conserver le vaccin américain qui se conserve à moins 80° et dont les doses sont administrées à intervalle de 21 jours, explique le journal.
 Sud Quotidien aborde la gestion de l’eau en milieu rural et titre : ‘’Une réforme , mille problèmes !’’. ‘’(…) Cette réforme n’est pas bien appréciée des populations rurales qui trouvent que la distribution de l’eau a connu des perturbations avec l’arrivée de nouveaux gestionnaires ; mais aussi le coût est devenu beaucoup élevé’’, écrit Sud.

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