SECURITE ALIMENTAIRE : L’apport de l’UNAFRES

La ville Ziguinchor a accueille ce week-end, la treizième édition du Forum d’art culinaire. Initiée par l’Union national des femmes restauratrices du Sénégal (UNAFRES), le forum a réuni durant deux jours (du 5 au 6 mai)  Les restauratrices en provenance des 14 régions du pays. L’objectif principal de la rencontre est de partager leur savoir-faire mais aussi d’échanger avec les experts sur les meilleures méthodes à employer pour répondre aux besoins de la population pour la sécurité alimentaire.

En effet, le forum a tenu dans la journée du samedi un panel sur le thème : Quel rôle doit jouer les femmes qui travaillent dans le secteur  agroalimentaire. Pour l’un des pénalistes, Abdou Ka anthropologue de l’alimentation à l’université Assane Seck de Ziguinchor, les femmes restauratrices ont un rôle fondamental à jouer dans la sécurité alimentaire, car elles ont fini par convaincre de leur capacité de rendre les produits locaux consommables et nutritionnels.  « Les femmes restaurants sont le maillon dur de la chaine alimentaire, elles produisent, transforment et facilite l’accès aux denrées alimentaires locaux de premières nécessité » argumente l’université.

Il a par ailleurs invité les décideurs à s’appuyer sur les restauratrices pour réussir leur politique de sécurité alimentaire. Mais insiste-t-il « pour réussir se prouesse, les décideurs doivent répondre aux besoins les femmes concernant la mobilisation financières et l’accès aux matières techniques ».

Abondant dans le même, la présidente de l’UNAFRES, Maimouna Diouf, dira que « c’est dans l’optique de mettre à contribution les femmes restauratrices dans la lutte contre les effets négatifs des changements climatiques que  nous avons crée cette union, ainsi avec l’expérience et la créativité nous comptons participer à la protection de la nature en particulier de notre agriculture en transformant les produits locaux pour mieux les valoriser ».

Maimouna Diouf a aussi soutenu que les membres de l’UNAFRES ont toutes été formés sur les dangers de l’utilisation des produits pesticides, l’utilisation abusive des sachets en plastiques, sur l’hygiène et la propreté entre autres. Fort de cela « nous demandons l’Etat de nous attribuer des terres afin que nous puissions y pratiquer l’agriculture bio ».

Pour sa part, l’hôte du forum en l’occurrence, la présidente de l’UNAFRES Ziguinchor, Aminata Ndiaye, pense qu’ « il est temps que le gouvernement subventionne les activités génératrices de revenues de femmes restauratrices ».  Elle poursuit en disant que : « Nous sommes des créatrices d’emplois, l’UNAFRES emploi plus de cinq mille jeunes et jusqu’à présent à excepter quelques rares partenaires nous travaillons sur fond propre ce qui ralenti notre ambition d’assurer la sécurité alimentaire dans nos villes respectives ».

A noter que les visiteurs de la 13e édition du Forum d’art culinaire de Ziguinchor ont eu droit à des dégustations de plats traditionnels à base de produits locaux, ils ont pu découvrir également la créativité artisanale des femmes de l’UNAFRES notamment la couture à la main, la transformation de savon en produit de beauté naturelle, des épices à base de produits naturels, des bijoux entre autres.

Paule Kadja TRAORE  

 

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