En marge de sa visite officielle en Côte d’Ivoire, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a rencontré l’ancien président Laurent Gbagbo. Une rencontre qui a fait a fait couler . Pourtant, du côté d’Abidjan, les autorités assument pleinement cette visite jugée diplomatiquement banale. Escorté par le protocole ivoirien, Sonko a agi en toute transparence.
En visite officielle en Côte d’Ivoire, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a rencontré l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Si cette entrevue a suscité quelques remous dans certains médias sénégalais, à Abidjan, elle ne provoque pas de controverse. La presse ivoirienne minimise l’ampleur des réactions venues de Dakar, estimant qu’il n’y a pas matière à polémique.
Selon un reportage de la RFM, les autorités sénégalaises avaient préalablement informé la présidence ivoirienne de cette rencontre. Celle-ci avait donné son aval et mis à disposition une escorte de sécurité. Pour Wakili Labité, journaliste et fondateur du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, il ne s’agit nullement d’un geste provocateur : « Il ne faut pas chercher des problèmes là où il n’y en a pas. La rencontre s’est faite dans les règles, sans surprise pour les autorités ivoiriennes. »
Certains bruits ont évoqué une prétendue colère du président Alassane Ouattara, ce que démentent plusieurs observateurs ivoiriens. La sécurité ayant accompagné Ousmane Sonko jusqu’à la résidence de Laurent Gbagbo faisait partie du protocole officiel, mis en place avec l’accord des autorités d’Abidjan.
Des journalistes locaux soulignent aussi l’importance politique et symbolique de cette visite. Elle s’inscrit dans un contexte où la coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire mérite d’être renforcée. Un journaliste rappelle à ce titre que lors de sa rencontre avec son homologue ivoirien, Ousmane Sonko avait évoqué les 49 accords bilatéraux existants entre les deux pays.
En définitive, cette rencontre entre Sonko et Gbagbo est perçue en Côte d’Ivoire comme un acte diplomatique ordinaire, révélateur de liens régionaux solides, loin des polémiques qui agitent certaines rédactions à Dakar.
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