PROMOTION DES PRODUITS : UNAFRES, la clé de la durabilité

 

S’il existe une entité qui peut accompagner  l’état dans sa politique de promotion des produits locaux afin de garantir la souveraineté alimentaire, c’est l’Union nationale des femmes restauratrices du Sénégal (UNAFRES). En effet,  cette structure en plus de compter des membres résidents dans les 14 régions du Sénégal se donne pour créneau de transformer les produits locaux pour la préparation des mets qu’elles proposent à leurs clients.

Les visiteurs  de la 13e édition du salon de l’art culinaire organisé par l’UNAFRES à Ziguinchor ont été agréablement surpris par créativité des restauratrices. En effet, les dégustations offertes aux invités ont été préparés à base de céréales, fruits et légumes locaux. (Couscous à base mangues,  mais aux poissons, brochettes d’acachou, jus de jujube entre autres).

Les femmes ont également présenté au public des gammes de savons fabriqués localement à base de plantes, l’artisanat été aussi présent avec les bijoux et les coutures fait à la main.

Maimouna Diouf, la présidente nationale de L’UNAFRES soutient que les femmes restauratrices doivent être davantage impliquées dans les processus de souveraineté alimentaire. «  Depuis plus de 20 ans, nous nous efforçons à valoriser nos produits locaux, c’est dans ce carde, d’ailleurs pour créer cette union qui nous permet de partager nos savoirs faire en vue de satisfaire des besoins en nutrition  sain de la population ». Seulement, pour rendre pérenne notre activité, il urge que l’Etat nous accompagne financièrement et techniquement. Car, dit-elle « nous participons avec création d’emploi pour jeunes et nous aussi des acteurs de l’économie circulaire ».

L’Edition de Ziguinchor qui a accueilli des milliers de visiteurs durant deux jours (5 et 6 Mai) a été une occasion saisie par la présidente de l’UNAFRES Ziguinchor d’inviter ces sœurs à travailler en parfaite synergie pour conquérir le marché international. Elle aussi lancé un appel à l’Etat à faciliter l’accès des femmes  aux financements à faible taux de remboursement.

Paule Kadja  TRAORE

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