POSITION : Les habitants de Sacré cœur s’opposent à l’érection d’une cantine sur leur jardin publique

Les habitants de Sacré Cœur 1 sont montés au créneau pour afficher son désaccord par rapport à l’érection de cantines au niveau de leur jardin public. Ils en ont fait écho samedi dernier au cours d’une déclaration de presse.

Les habitants de Sacré 1 disent être « agressés » à cause d’une « occupation anarchique » du jardin publique de leur quartier sur lequel est érigé une cantine s’insurgent-ils. Incapable de savoir « qui est derrière la construction de cette cantine », les habitants de cette localité regroupés en collectif ne savent plus quel saint se vouer ?  

 « Des cantines, on ne sait pas d’où ils viennent. Nous avons contacté le maire (de Sacré Cœur). Le maire n’y était pas mais nous avons parlé avec son adjoint. Quand on parle, on nous dit que c’est le maire qui nous a octroyé ça ou c’est la mairie. Nous avons eu à parler à l’adjoint au maire, on nous a fait savoir ça a arrêté. Mais ça continue », déplore François Faye porte-parole du collectif des habitants de Sacré Cœur qui faisait face à la presse. Portant des pancartes à bout de bras sur lesquels on peut lire « Non à la construction de cantines dans notre jardin », « Non à l’occupation anarchique de notre jardin », les habitants de Sacré de continuer à lister leur désarroi.

« Ils n’ont pas le droit de couper les arbres. Ils ont été plantés par l’Etat. il faut une autorisation des eaux et forêts. Il y avait des parterres fleuris, ils les ont ensevelis. Ils ont mis du bêton dessus. Vous croyez que ça c’est normal ? Nous nous tenons à notre bien-être. La Descos est venue sommer les occupants d’arrêter les travaux, ça n’a pas arrêté. Nous s’opposons à l’installation de cantines sur notre jardin publique. Nous ne pouvons pas cohabiter avec les cantines. Les bruits, les nuisances de toutes sorte  », note celui qui dit que  «  si le jardin est agressé, nous les résidents, nous nous sentons agressés ».  « Ce jardin fait partie non seulement de nos bien-être, c’est notre patrimoine. Cette agression comporte nos enfants parce qu’il y a une aire de jeu où les enfants avaient des balançoires et d’autres équipements pour pouvoir jouer. Une cantine a été installée là-bas », s’emporte François Faye, porte-parole du collectif qui soutient que « les enfants utilisaient le jardin pendant la pause. Ils n’ont plus où s’assoir », indique François Faye   qui souligne que ce « Des personnes convalescentes viennent se promener ici », souligne que ce jardin fait plus de « 400 mètres » et « évalué à plus de 130 millions de nos francs ».                        

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