Mort suspecte de T. M. et de son bébé : Les révélations de son oncle

Toujours concernant les mentions «Très bien», les arabisants (ceux qui font le Bac arabe) ont sorti la tête très haut, avec 30 mentions alors que les séries littéraires qui font 80% de l’effectif total des candidats n’ont eu que 13 mentions «Très bien». Pour le Directeur de l’Office du Baccalauréat, les résultats de cette année sont satisfaisants, malgré cette pandémie de Covid-19 qui, depuis l’année dernière, a imposé des nouvelles méthodes d’apprentissage. «De 1990 à 1999, le taux de réussite se situait entre 34 et 41%, jusqu’en 2020 où un bond de 48,4% a été réalisé, malgré la pandémie du nouveau Coronavirus», a-t-il précisé.

Les injections fatales
En effet, informe le sieur Ndiaye, le gynécologue a dit au couple que le cœur du bébé était faible. C’est ainsi que T. D. M. a reçu une première injection sur la cuisse. Ensuite, raconte toujours l’oncle, le docteur a ramené une deuxième piqûre et dès le début de l’injection, soutient-il, « ma nièce a commencé à faire une crise cardiaque, sa bouche rejetait même de la mousse ».
Pris de panique, Dr Diop a alerté un autre médecin et ils ont commencé à faire un massage cardiaque, tour à tour, pour réanimer la patiente. Au bout de 30 minutes, les docteurs ont décidé de l’évacuer en urgence à l’hôpital Dantec à bord d’une ambulance.
Arrivée au niveau de l’hôpital Fann, « une autre ambulance est sortie pour suivre la première », raconte l’oncle de la défunte.
Une fois à l’hôpital Le Dantec, selon toujours les dires de l’oncle, la jeune dame est admise en réanimation. « Nous avons d’ailleurs attendu longtemps pour pouvoir la voir à partir des vitres. Les médecins nous ont indiqué qu’on ne pouvait pas s’en approcher », souligne-t-il.
Rétention d’informations…
En réanimation, T. D. M. a passé la nuit. Son oncle et son homonyme y sont retournés le lendemain au petit matin aux environs de 7 h. « Vers 9 h, un médecin est venu nous demander l’identité de T. D. M., chose qui nous a surpris parce qu’on pensait qu’ils détenaient déjà tous les renseignements ». Ensuite, poursuit-il, une ordonnance leur a été remise. « Nous avons acheté l’ordonnance et sommes restés là-bas. Aux environs de 15 h, le mari de T. D. M. et les autres membres de la famille nous ont rejoints. Ce n’est qu’aux environs de 19 heures qu’on a pu l’apercevoir encore au travers des vitres », narre-t-il.
L’équipe médicale de l’hôpital Le Danctec qui s’activait pour sauver la vie de la jeune dame, n’avait manifestement pas toutes les informations médicales portant sur le patient. « L’un des médecins nous a dit que T. D. M. a été internée par suite d’un arrêt cardiaque. Une information que son mari Yatma a vigoureusement réfutée signalant aux médecins que sa femme a reçu deux doses d’adrénaline, ce qui a provoqué cette crise », se rappelle M. Ndiaye. « Vous venez de nous donner une information capitale », lancent les médecins.
Hélas, en dépit des efforts de l’équipe médicale de l’hôpital Le Dantec, le bébé de 36 semaines que portait T. D. M. avait déjà perdu la vie. Informé par les médecins, Yatma a piqué une colère noire. « Il a automatiquement appelé le docteur Diop de la clinique Nest l’accusant d’avoir tué son enfant », confie l’oncle de la défunte.
Le lendemain, mercredi 27, les membres de la famille ont pu récupérer le corps du bébé qui était de sexe masculin pour son enterrement aux cimetières de Ouakam. L’oncle nous informe qu’ils n’ont jamais été mis au courant de l’extraction du bébé. Par contre, il affirme que le mari de Daba détient une vidéo dans laquelle, le docteur A. Diop est aperçu dans la salle où a été interné T. D. M.. « Ce qui laisse penser que c’est lui-même qui a fait sortir le bébé » dit-il.

T. D. M. inhumée sans autopsie, deux pages de son carnet de santé déchirées
Dans cette salle, T. D. M. a perdu la vie après 17 jours d’hospitalisation et 15 jours après son bébé. Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, les causes du décès ne sont pas encore élucidées. Après un désaccord entre le mari et la famille de T. D. M., il a été décidé de laisser tomber l’affaire puisque selon Yatma, « T. D. M. a assez souffert ». Elle a donc été inhumée sans autopsie.
Par contre, la famille reste persuadée que les complications sont dues aux injections qu’elle a reçues, d’autant plus, nous informe toujours l’oncle, « deux pages de son carnet de santé ont été déchirées et on a d’ailleurs peiné avant que le docteur A. Diop ne nous le rende ». Ce dernier a d’ailleurs envoyé une délégation pour présenter ses condoléances à la famille. Durant l’entretien, le mari de T. D. M. leur a clairement fait comprendre que son seul souhait était de voir le docteur reconnaître publiquement qu’il a fauté.

Un souhait qui risque de ne pas être exaucé puisque suite à notre entretien avec l’oncle de T. D. M., nos confrères de Seneweb ont joint le docteur A. Diop. Au bout du fil, le gynécologue leur a fait comprendre qu’il est « tenu par le secret médical ».

Avec Seneweb.com

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