
MODIFICATION DU CODE PÉNAL ET DU CODE DE PROCÉDURE PÉNALE : L’opposition parlementaire saisit le Conseil constitutionnel
Réunies autour des parlementaires de l’opposition, les forces de l’opposition ont lancé un appel à la communauté internationale avant de saisir le Conseil constitutionnel sur le «funeste» projet de Macky de confisquer les libertés et les droits avec les modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale. Le patriote en chef de faire savoir : «Macky Sall sait bien que la communauté internationale est sensible sur ce qui porte sur les questions de terrorisme. Il a essayé de poursuivre un compatriote, Ousmane Tounakara, aux Usa sous le fallacieux prétexte de terrorisme, heureusement que le juge américain n’a pas suivi. Aujourd’hui, il nous fait un projet de loi liberticide, un projet de loi de confiscation de toutes les libertés et de tous les droits, qualifiant de terrorisme toutes les infractions y compris les infractions mineures déjà cataloguées dans le Code pénale et le Code de procédure pénale pour lesquelles des sanctions avaient été formellement identifiées», affirme Sonko qui signale que «Macky classe aujourd’hui toutes ces infractions dans la rubrique terrorisme y compris les infractions politiques pour pouvoir se servir de cela avec son procureur, son juge et avec son ministre de la Justice pour casser de l’opposant afin de perpétuer ou confirmer son projet de 3ème mandat au Sénégal». Occasion saisie pour interpeller la Communauté internationale «parce qu’elle a tendance à fermer les yeux jusqu’à ce que l’irréparable se produise comme cela s’est passé au Rwanda». «Il est temps d’arrêter le dictateur Macky Sall. A partir d’aujourd’hui (hier) le Conseil constitutionnel est illégal parce que le mandat de deux de ses membres arrive à expiration mais n’empêche nous allons saisir le Conseil constitutionnel en espérant pour une fois qu’il se déclarera compétent pour mériter le salaire qu’ils perçoivent», souligne Ousmane Sonko.
Lemandat