Madiaw Diop envoyé en prison : Pastef/Tivaouane va mener le combat pour sa libération

La coordination départementale Pastef de Tivaouane compte mener un rude combat pour faire libérer le coordonnateur départemental de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) de Tivaouane, Madiaw Diop, poursuivi pour «atteinte à la sûreté de l’État, appel à l’insurrection et menaces de mort».
 
 
 
Après son face-à-face avec le procureur de la République du tribunal de grande instance de Thiès et sa mise sous mandat de dépôt, hier mardi, en attente d’une instruction devant le juge, le mis en cause a passé, hier sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès.
 
Il a été arrêté sur son lieu de travail, à Dakar, puis transféré à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Thiès, avant d’être déféré ce lundi 13 mars et transféré au commissariat de Police du 1er arrondissement de Thiès et, ensuite, présenté au procureur.
 
 
Alioune Badara Mboup, responsable Pastef de la commune de Tivaouane et ses «frères» et «soeurs» de parti dénoncent «un kidnapping à Dakar, suivi d’un transfert à la Section de recherches de la gendarmerie de Thiès, d’une garde à vue et d’un retour de parquet, avant d’être placé sous mandat de dépôt par le juge en attente d’une instruction».
 
 
Pour eux, «ceci est une cavale destinée aux militants de Pastef». Ils ont évoqué les lourdes charges qui pèsent sur leur «frère» de parti et décident lutter pour sa libération. «Tout le parti est mobilisé au niveau départemental et national, parce que ce que Madiaw Diop a dit, d’autres ont dit pire et n’ont pas été inquiétés. Hier, nous avons entendu un militant de l’APR appeler à brûler la maison du président Ousmane Sonko et jusqu’à présent, il circule librement», s’offusque M. Mboup.
 
Selon ce dernier, «dans ce pays, nous avons actuellement deux types de citoyens : ceux qui sont punis parce qu’ils sont membres de Pastef et les autres qui font ce qu’ils veulent, parce qu’appartenant à l’autre camp».
 
 
En tout cas, les militants de Pastef dans le département de Tivaouane comptent poursuivre la lutte pour «l’État de droit» et «la liberté d’expression des citoyens».
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