
Législatives 2021: AAR SÉNÉGAL REJETTE TOUTE IDÉE DE REPORT
Thierno Bocoum, Abdourahmane Diouf, Cheikhou Oumar Sy et cie, regroupés au sein de la coalition Alternative pour une Assemblée de rupture (Aar) Sénégal, disent contre toute idée de report des élections locales.
L’information, vite démentie par les services de la Présidence, sur le report des élections, une proposition qu’aurait faite l’Union européenne au président Macky Sall, ne rencontre pas l’assentiment de la coalition Aar (Alternative pour une Assemblée de rupture) Sénégal. Elle réclame la tenue des législatives à date échue. ’’ Ceux qui parlent de report des élections sont irrespectueux des Sénégalais, de notre démocratie, de l’État de Droit ’’, clame tout haut, le leader d’AGIR, Thierno Bocoum. ’’ Quelle que soit la puissance économique d’une institution internationale, elle ne peut pas avoir vocation à s’ingérer dans le processus électoral du Sénégal. Aucune institution internationale ne viendra nous dire au Sénégal s’il faudra tenir des élections à date échue ou pas ’’, a ajouté Abdourahmane Diouf.
Lors de leur conférence de presse, ce mercredi, les leaders de Aar Sénégal ont reconnu que le processus électoral a connu de nombreux dysfonctionnements. Eux-mêmes se disent victimes de ce processus. Mais cette idée de reporter les élections, agitée également par des membres de la société civile, selon eux, ne passera pas. Pour le leader du parti Awale, ses camarades ont fermement l’intention d’aller aux urnes le 31 juillet prochain. ’’ Il n’est pas question pour Aar Sénégal de boycotter ’’, renseigne l’ancien porte-parole du parti Rewmi. Pour M. Diouf, ’’ il y a certes des injustices’’, mais ’’elles ne devraient pas empêcher l’organisation des élections’’ à date échue.
Pour Thierno Bocoum, le combat pour restaurer la justice, c’est que l’opposition se batte pour une participation massive des populations aux élections. ’’ Ce que l’on devait avoir comme argument, c’est de faire en sorte que les populations aillent voter massivement le jour j. Si c’est le cas, ces gens ( le pouvoir) vont dégager. Mais il ne faudrait pas créer des situations déplorables de violences pour des jeunes meurent ’’, a-t-il ajouter.
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