
Journée mondiale de l’hygiène menstruelle : les règles, entre tabou et sujet politique
Les règles ne seraient plus tabou ? Pas si sûr. Depuis six ans, le 28 mai est décrété Journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Discrimination à l’école, accès aux protections hygiéniques, précarité menstruelle, toxicité des tampons, taxe tampon etc… En 2020, les menstrues se trouvent toujours au coeur de multiples problématiques, économiques et politiques.
Le 28 du mois, comme les vingt-huit jours d’un cycle menstruel. Le mois de mai, 5e mois de l’année, ce qui correspond au nombre de jours moyen de la durée des règles.Voilà l’idée à l’origine de cette première campagne lancée en mai 2013 par l’organisation non gouvernementale WASH United, baptisée May #MENSTRAVAGANZA, et qui avait pour thème le cycle menstruel.
L’année suivante, l’événement devenait la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle connue en anglais sous le nom de Menstrual Hygiene Day. Une journée mondiale de plus certes, mais qui reste assez méconnue du grand public. Pourtant à cette occasion, partout dans le monde, des événements sont organisés dans le but d’interpeller les décideurs afin d’améliorer les infrastructures sanitaires, notamment en milieu scolaire dans le but d’augmenter la fréquentation scolaire des filles, même pendant leurs règles. Le site officiel de la journée internationale de l’hygiène menstruelle met à disposition du contenu qui peut être partagé avec le hashtag #menstruationmatters (les menstruations ont de l’importance).
La précarité menstruelle : un enjeu mondial
« Chaque jour il y a 300 millions de femmes qui ont leur règles, c’est important de le rappeler », nous confie Céline Robert, responsable de la division eau et assainissement à l’AFD (Agence française de développement). C’est un tabou partout encore, selon elle, et ça l’est encore plus dans les pays moins développés. « La précarité menstruelle, c’est d’abord ne pas avoir accès à des protections », lance l’experte. En Inde, par exemple, 80% des femmes utilisent des morceaux de tissus et « bricolent » elles-mêmes leurs protections. Utiliser des protections inadaptées comporte un risque d’infection.
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