IMPACT DE LA POLLUTION DE L’AIR DANS L’ESPACE CEDEAO : Plus d’un million de personnes meurent par an

La pollution atmosphérique affecte la santé. Plus d’un  million d’êtres humains meurent chaque année en Afrique à cause de la pollution de l’air, soit 5 % des décès annuels, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon, le représentant de ladite institution, Charles Akong, la pollution atmosphérique est également responsable d’allergies et de maladies respiratoires. Présent à l’atelier de formation des représentants des Etats membres de la CEDEAO pour le suivi de la qualité de l’air, qui a démarré ce mardi à Dakar, M.Akong a tenu à alerter les citoyens de la région sur les dangers sanitaires liés à la pollution de l’air. Il impute l’augmentation de la pollution atmosphérique dans les grands centres urbains des pays en développement,  à la constante augmentation du trafic urbain, et dans un second temps à l’augmentation des activités industrielles, des activités économiques, et à la combustion de la biomasse par la population dans ces activités quotidiennes.  Abondant dans le même sens, le représentant du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Cheikh Fofana, a soutenu que la qualité de l’air est un enjeu majeur pour la santé et l’environnement. En  effet, explique-t-il «la pollution de l’air a non seulement des impacts négatifs sur la santé avec une forte recrudescence des maladies respiratoires et cardio-vasculaires amis aussi un poids économique élevé avec un coût correspondant à 5% du PIB dans les pays en développement ». La politique en faveur de la qualité de l’air nécessite des actions ambitieuses, au niveau international comme au niveau local, dans tous les secteurs d’activité. «L’État, les collectivités territoriales, les entreprises, les citoyens et les organisations non gouvernementales doivent conjuguer leurs efforts pour garantir à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé » déclare Cheikh Fofana. D’après lui, au niveau africain, l’accord cadre sur l’amélioration de la qualité de l’air (BAQ) en Afrique occidental et centrale adopté en 2009 à Abidjan, se fixe des objectifs de lutte contre la pollution atmosphérique dans les domaines clés que sont, entre autres, le transport, l’industrie et les mines, l’insalubrité ménagère, l’élimination des déchets etc.  Il a également soutenu que  soutient par  l’atelier de Dakar constitue une étape dans la mise en œuvre de la feuille de route 2019-2023, notamment la gestion et le suivi de la qualité de l’air, définie lors de la réunion du groupe de travail technique pour la mise en œuvre de l’accord de Abidjan sur l’amélioration de la qualité de l’air tenue en octobre dernier à Abidjan.

Paule Kadja TRAORE

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