C’est à la fin de l’année 2018 que le programme multi-sectoriel Adapt Action a démarré au Sénégal, ce projet  piloté et  financé à hauteur  par l’Agence française de développement (AFD) avait pour principal mission de permettre aux populations vulnérables de faire face au dérèglement climatique.  Ainsi,  pour renforcer la résilience des populations et des écosystèmes, des experts ont été déployés dans les zones ciblées pour identifier leurs besoins  afin d’y apporter des réponses durables.

Les ressources en eau, l’agriculture, réduction des risques de catastrophes, l’érosion côtière entre autres ont été au cœur des préoccupations des cibles. Aussi, pour  les accompagner à y faire face l’accent est mis sur l’approche participative et inclusive, selon la représentante de l’AFD Mathilde Laurens. Pour elle, il est plus important que les bénéficiaires du programme Adapt Action puissent comprendre, planifier et s’investir dans leur secteur pour être en mesure de s’adapter aux impacts du changement climatique

En effet, rappelle-t-elle depuis 2017, Adapt Action accompagne 15 pays dont le Sénégal et organisations régionales particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique dans la mise en œuvre de leurs stratégies d’adaptation. Adapt Action propose une assistance technique et des activités de renforcement de capacités pour consolider leur gouvernance climat, mieux intégrer l’adaptation au changement climatique dans leurs politiques publiques et faire émerger des projets d’adaptation structurants.

Pour le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et de la Transition Ecologique, Fodé Fall, le Sénégal avec la mise en œuvre du PSE qui compte moderniser et intensifier l’agriculture et l’élevage pour augmenter la productivité afin de promouvoir une sécurité alimentaire durable et de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN)manifeste sa volonté d’améliorer les conditions de vie de la population notamment ceux qui sont le plus touchés par les effets négatifs liés aux changements climatiques notamment les pêcheurs, agriculteurs ceux qui évoluent dans le secteur touristes…

D’après le directeur de cabinet, les options d’adaptations identifiées et hiérarchisées avec la participation des populations constituent des programmes favorables à l’accroissement des capacités réelles pour mieux faire face, au cours du temps, aux variabilités climatiques, encore difficilement prévisibles, et auxquels nos pays, notamment ceux figurant parmi les moins avancés, sont confrontés. Aussi, mentionne-t-il «Des programmes comme  Adapt Action contribuent, non seulement, à la lutte contre la dégradation des ressources, mais également, au renforcement des capacités pour l’amélioration des sources de revenus ».

La deuxième phase du programme Adapt Action au Sénégal sera entamée durant l’année 2023.

Paule Kadja TRAORE